Test de réduction de l’éclairage public sur le quartier du Bel Air

Diminuer la consommation énergétique et préserver la biodiversité. Ce sont les objectifs d’un test sur la réduction de l’éclairage public réalisé à partir du 17 mai durant 4 mois sur le quartier du Bel Air.
Dans ce quartier où l’éclairage est allumé toute la nuit, l’expérimentation va consister à éteindre l’éclairage de 23h à 6h du matin dans un périmètre bien défini de 6 rues : rue Pasteur, rue Pierre et Marie Curie, rue Maréchal Foch, rue Alfred de Musset, rue Victor Hugo, rue du Général Galliéni. Durant l’expérimentation et à la fin de celle-ci, les riverain·e·s sont invités à répondre à un questionnaire (en ligne ou papier) afin de recueillir leur avis et nourrir les réflexions sur le sujet.
 
La Ville de Quimperlé s’est engagée au travers du plan Climat adopté en octobre 2019 à réduire ses consommations d’énergies de 29% par rapport à 2010 à l’échéance de 2030.
 
De nombreux quartiers et rues de Quimperlé sont déjà éteints la nuit. Et pourtant, l’éclairage public représente encore 25% de la consommation énergétique totale de la ville (la moyenne étant de 17%), soit la consommation de 200 foyers sur une année et une facture d’environ 160 000 € par an pour la Ville. Dans le futur, la démarche sera dupliquée sur d’autres quartiers de la ville aujourd’hui éclairés toute la nuit.
 
La pollution lumineuse est un excès de lumière artificielle généré par l’éclairage dans les villes qui a des conséquences sur notre santé (vision, sommeil, santé, énergie) et sur la biodiversité. En modifiant le cycle naturel jour/nuit, ces éclairages altèrent l’horloge biologique des êtres vivants et peuvent notamment provoquer leur épuisement.
Rappelons que 90% des vertébrés, 60% des invertébrés, 90% des amphibiens et 95% des papillons sont nocturnes et ont une vie adaptée à la nuit sans aucun éclairage.
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