Éclairage public

Afin de répondre aux enjeux de transition environnementale, la Ville de Quimperlé a mis en place progressivement depuis 2021 une modification des horaires d’allumage et d’extinction de l’éclairage public. Plusieurs catégories de lieux ont été distinguées avec des horaires spécifiques : les grands axes, l’hyper-centre, les zones résidentielles. Ces mesures ont permis de diminuer de manière importante la consommation énergétique liée à l’éclairage nocturne.

Plusieurs catégories de lieux sont distinguées

Pour les voies ci-dessous, les lampadaires sont éteints entre 0h et 6h du matin en semaine, et entre 2h et 6h du matin en semaine :

  • Au niveau des entrées principales de ville : rues de Pont-Aven, de Quimper, de Lorient, d’Arzano, du Faouët, de Moëlan, Samuel Billette et du Viaduc,
  • entre les entrées de ville : rues de la passerelle, du Combout, Thiers, de la Tour d’Auvergne, pont du Moulin de la Ville et rue du Bourgneuf, quai Brizeux, boulevard de la Gare, rue de Trélivalaire et boulevard David Neel,
  • autour de l’hôpital,
  • autour de la gare,
  • dans le secteur générateur d’activités nocturnes (bars, restaurants) : dans le centre de la basse-ville, rue Savary, place Saint-Michel, quai Surcouf

Pour toutes les autres voies :

  • Les lampadaires sont éteints de 22h30 à 6h du dimanche soir au jeudi matin
  • Les lampadaires sont éteints de 22h30 à 7h du vendredi soir au dimanche matin
Certains points lumineux seront allumés dès 5h30 pour tenir compte de la collecte des ordures ménagères et sécuriser les interventions des agents.

Un dispositif estival et adapté aux événements

Du 1er juin au 31 aout, la zone de vie nocturne basse ville restera allumée même en semaine jusqu’à 2h. Lors des événements tels que les réveillons, les Rias, Enez Fest, le feu d’artifice, l’extinction des lampadaires sera décalée pour garantir les bonnes conditions de sécurité aux déplacements.

Une consommation énergétique importante

25 % de la consommation énergétique de la Ville était liée à l’éclairage des rues en 2022, pour un coût annuel de 132 000 € (hors abonnement). La Ville dispose aujourd’hui de 3 040 points lumineux répartis dans toutes la commune. Avec les hausses importantes des coûts des énergies en 2023, la consommation liée à l’éclairage public a permis d’éviter un coût financier important pour les finances de la Ville. Le calcul théorique de consommations avec le fonctionnement de l’éclairage en 2024 est de 511 477 kWh/an, contre 947 426 kwh en 2021.

Une démarche en plusieurs phases

Après l’expérience concluante menée au Bel Air entre la mi-mai et la mi-septembre 2021 et la concertation menée en rencontres de quartiers, le nombre de points lumineux éteints la nuit a été progressivement augmenté selon une cartographie bien définie.Pour les endroits où une simple reprogrammation des lampadaires a suffi, la mise en place avait été effective en janvier 2022. Pour les autres, des travaux (mise en œuvre de boîtiers, nouvelles liaisons entre candélabres) ont été menés avec une mise en œuvre dès mai 2022.

En parallèle, le renouvellement des lampadaires pour des luminaires LEDS se poursuit. Cela a notamment été fait rue de Pont-Aven, rue de Lorient et rue de Quimper. Chaque année 80 000 € sont dédiés à ces opérations dont le coût global se porte à plusieurs centaines de milliers d’euros.

L’éclairage, source de pollution préjudiciable à l’écosystème

La pollution lumineuse est un excès de lumière artificielle généré par l’éclairage dans les villes qui a des conséquences sur notre santé (vision, sommeil, santé, énergie), sur le réchauffement climatique, et sur la biodiversité. En modifiant le cycle naturel jour/nuit, ces éclairages altèrent en effet l’horloge biologique des êtres vivants et peuvent notamment provoquer leur épuisement. Ils peuvent également perturber leurs cycles de reproduction ou leurs migrations.

90% des vertébrés, 60% des invertébrés, 90% des amphibiens et 95% des papillons sont nocturnes et ont une vie adaptée à la nuit sans aucun éclairage.

Vers un schéma directeur d’aménagement lumière (SDAL)

Un schéma directeur constitue un document de référence donnant une vision claire du service rendu par l’éclairage de façon générale, et « en situation ». Il nécessite une vue d’ensemble et des « focus » sur des lieux ou des usages spécifiques, afin d’être consulté et compris par tout type d’intervenant sur l’espace public (aménageur, maître d’œuvre, entreprise, etc… ). Le SDAL présente un programme de rénovation de l’ensemble de l’éclairage public avec une priorisation des interventions. Il s’intéressera notamment à l’adaptation des différents éclairages suivant les typologies de voies et de lieu, à l’utilisation des éclairages pour valoriser le patrimoine naturel et bâti mais aussi les moments de fêtes (Noël), à la mise en valeur du paysage fluvial et à l’intégration des enjeux de biodiversité au travers de la préservation de trames noires favorables aux espèces diurnes.

Le rendu de l’étude est programmé pour mi-2024.

 

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