Tribunes politiques

Conformément à l’article L2121-27-1 du Code Général des collectivités territoriales, les élus des communes de 3500 habitants et plus, ont le droit d’expression dans les publications générales de la Ville, dans un espace réservé à cet effet.

Retrouvez les articles publiés dans la rubrique « Débattre » du magazine municipal « Vivre Quimperlé – Bevañ Kemperle ». Ils sont la libre expression des groupes qui constituent le Conseil municipal. Ils n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Janvier 2024

La commune doit rester l’entité majeure de la démocratie locale. plaidoyer pour la commune

L’appartenance à la commune est une caractéristique de la démocratie locale qu’il convient de défendre. La commune doit rester le niveau incontournable de la citoyenneté. Tout acte qui va en sens contraire doit être proscrit. Le pacte financier et fiscal qui vient d’être voté par le Conseil communautaire de novembre 2023 est une atteinte à la libre administration des communes et peut mettre en cause la légitimité des communes, des Conseils municipaux, des maires. Ce pacte inscrit dans le marbre la ponction des finances municipales, notamment sur les taxes foncières des zones d’activité et d’aménagement des équipements communautaires érigés sur son territoire… en contrepartie d’une prise en compte partielle des charges de centralité inhérentes à la ville-centre.

Le Conseil municipal n’est plus consulté préalablement sur ce qui se développe sur son territoire. D’autres décident à sa place. Ça été le cas d’équipement impactant la commune : le conservatoire de musique et l’aménagement des anciennes halles SNCF. Les élus n’ont fait que subir les décisions hors sol. Des électeurs nous interrogent : qui est le véritable décideur pour notre ville ? Et de mettre en cause la coexistence de la commune et de l’intercommunalité ! Et pourtant, la coopération inter communes d’un même territoire de vie est souhaitable.

Et de plus…2024 ne sera pas une année de pause fiscale.

La revalorisation nationale des valeurs locatives cadastrales devrait être forte l’année prochaine (Au moins 4%, décision gouvernementale). La taxe foncière, impôt exclusif réservé aux seuls propriétaires va augmenter. Il est donc trompeur d’annoncer que les impôts n’augmenteront pas en 2024, sauf à espérer une baisse des taux décidée par les élus. Au-delà même de l’augmentation des valeurs locatives qui entrainera automatiquement une revalorisation des recettes fiscales (Taxe foncière y compris au niveau intercommunal, la taxe des ordures ménagères), nous risquons de subir une augmentation des taux comme ne l’exclut pas le Président de Quimperlé Agglo. Pour les Quimperlois, après une augmentation 2023 de 23%, le risque pour 2024 n’est pas une fable.

Avec mon équipe, je vous souhaite une excellente année 2024.

Alain Kerhervé et son équipe

Être au quotidien à l’écoute de la population

Notamment lors des rencontres de quartiers qui sont essentielles. Elles permettent de poser au maire et à la majorité municipale toutes les questions. Elles contribuent à concrètement changer les choses du quotidien. Par exemple des travaux de proximité peuvent être décidés à la suite.

Ces réunions rassemblent entre 30 et 50 personnes. À chacune d’entre elles il y a des nouveaux habitants qui viennent nous faire part de leurs attentes. Et puis il y a les habitués qui connaissent bien leur ville et veulent nous aider à améliorer les choses par leurs suggestions. Des personnes qui apprécient aussi d’être informées plus largement de l’action municipale.

Mais aussi lors des très nombreuses autres réunions organisées tout au long de l’année. Il n’y a pas en effet un projet municipal important qui ne soit pas co-construit ou partagé avec la population.

Prenez la question des mobilités. Nous avons organisé des dizaines d’ateliers participatifs pour bâtir le plan de déplacement, la zone 30, le schéma cyclable. Prenez la résidence d’architectes pour imaginer l’avenir des anciennes fonderies Rivière qui a attiré des dizaines de personnes et associations qui se sont investies avec beaucoup d’énergie dans ce projet. Une réunion de restitution est d’ailleurs prévue dans les toutes prochaines semaines.

Citons également celles consacrées aux projets publics d’urbanisme et de logement, les commissions extra-municipales dont celle du « Temps long » issue du Pacte pour la transition que nous avons signé avec plus d’une dizaine d’associations, le quart d’heure citoyen qui permet à chacun de s’exprimer à la fin du conseil municipal (comme lors du dernier conseil municipal où les riverains de la rue de Pont-Aven ont pu largement s’exprimer).

Tous ces moments partagés contribuent à ce que la démocratie locale soit vraiment vivante.

Des moments de rencontre toujours aussi précieux comme l’est la cérémonie des vœux le 12 janvier prochain à laquelle tous·tes les Quimperlois·es sont convié·e·s

Uni·e·s pour Quimperlé

Notre chère ville de Quimperlé…

Notre groupe (QDE) appelle à une gouvernance de la Cité plus démocratique : l’honneur d’une « équipe majoritaire » n’est pas de penser seule puis d’imposer ses projets, mais serait de proposer ses idées, d’organiser des débats de réflexions collectives, d’écouter les avis, de collecter les avantages et les inconvénients, d’informer les habitants et de susciter leurs réactions lors de « consultations citoyennes ».

Si le maire estime que le projet est indispensable, mais qu’il n’y a pas un fort consensus parmi la population, alors la véritable démocratie consiste à organiser un référendum local et à en respecter le verdict.

Après les 2.7 M€ (!) du complexe tennistique, plusieurs projets du maire répondent à ces exigences : Ludo-médiathèque : 1.3 M€ ! Échangeur de Kergostiou : 2.2 M€ ! Gymnase de Kerneuzec : 3.8 M€ !

Ou vendre le camping municipal !

Les subventions ne sont pas de « l’argent magique » : payées par les impôts ou par la dette (léguée à nos enfants).

De plus en plus de gens sont asphyxiés par l’augmentation du coût de la vie (inflation, prix de l’énergie, etc.) et parmi ceux qui payent des impôts et/ou de la Taxe Foncière (TF), beaucoup sont également étranglés par la fiscalité.

Les demandes de logements sociaux augmentent de façon importante !

Les associations caritatives sont submergées de demandes d’aides !

Bien sûr, ceux qui ont un salaire confortable et/ou qui cumulent avec des indemnités…ne souffrent pas de la crise.

Facile alors d’imposer des projets coûteux, puis de pressurer les contribuables (et eux seuls).

Pourtant de très nombreux habitants n’ont plus les moyens de financer les ambitions du maire !

En 2022, nous étions « face à un mur financier » disait-il, pour justifier son augmentation de 15 % du taux de TF (en sus des 7 % pour les bases), pourtant il a fait voter par son équipe un endettement massif !

Pour QDE, certains sujets importants doivent être soumis à l’avis des Quimperlois et non au seul diktat de l’équipe majoritaire.

Quimperlé, décidons ensemble

Écoutons les sans-voix

En Bretagne comme dans tout le pays, la crise du logement touche durablement les classes moyennes. Prix à l’achat ou à la location trop élevé, coût des matériaux, banques frileuses, réglementations contraignantes et pression touristique sont autant d’items qui alimentent les débats dans les médias sur la nouvelle bombe sociale qui menace.

Quelques foyers sont épargnés, notamment les Quimperlois qui ont l’immense privilège d’être imposables sur la taxe foncière, d’autres, beaucoup trop nombreux, attendent avec anxiété la possibilité d’intégrer des logements sociaux ou d’être hébergés par des structures sociales ou des associations débordées par les demandes.

D’autres encore, n’attendent plus rien.

Eux, des personnes souvent seules, on les croise sans les voir ou sans oser les regarder. Pourtant, dans Quimperlé et autour de notre ville, ils sont plusieurs dizaines, salariés ou exerçant des activités mais sans avoir de toit. Ils vivent sous des toiles de tente ou dans des camionnettes, à l’orée des bois, en forêt ou sur des parkings.

Généralement, ils gênent ; alors ils sont invités à aller « un peu plus loin », sur le terrain d’un particulier conciliant, un emplacement toléré « tant qu’on ne dit rien » ou plus couramment invisible, caché.

Leur souhait ? Simplement ne pas être mis au ban de notre société, ne pas se sentir honteux et rejetés ; avoir un endroit pour se sentir « un peu chez eux » et pouvoir relever la tête.

Certaines communes, souvent rurales ont choisi d’humaniser ces situations en proposant des terrains disposant de sanitaires, d’alimentations électriques et d’emplacements adaptés à des structures légères pour des loyers modiques.

Une ville doit pouvoir supporter un léger déficit sur un terrain communal pour se revendiquer humaniste et solidaire…

En ne cherchant pas trop longtemps, on peut trouver à Quimperlé le terrain idéal, déjà équipé et qui plus est extensible.

Faire mieux ensemble

Octobre 2023

Le comité de jumelage Quimperlé-Nara n’a plus aucune raison de perdurer. STOP !

Un Comité de jumelage entre la ville de Quimperlé et la ville de Nara au Mali a été créé en 2004.
Son objet était « de favoriser le développement des relations d’amitiés et de coopération culturelle, sportives, touristiques, sociales et économiques dans un cadre apolitique ».
Le rejet anti-France par le Mali et certains pays voisins imposent que la question du jumelage QUIMPERLE-NARA soit posée et analysée dans le cadre de ces évènements.
La France y est violemment rejetée et accusée de tous les maux, y compris à Nara, et ceux malgré les aides et actions de toutes natures apportées par notre pays et notre commune.
A partir de ce constat, comment peut-on admettre que puisse encore exister un jumelage Quimperlé-Nara ?
J’ai posé le problème au maire par lettre du 31 juillet 2023… mais je suis déçu de sa réponse en date du 4 août.
Si Michaël Quernez précise que « Le comité de jumelage est aujourd’hui en sommeil en raison de sa quasi-incapacité à agir », il précise néanmoins que « ces fortes tensions géopolitiques ne doivent pas conduire la Ville de Quimperlé à rompre des liens d’amitié, de coopération et de solidarité avec des populations qui connaissent aujourd’hui, et connaîtront demain, des conditions sans doute encore plus difficiles ».
Mais, évoquer des liens d’amitié, de coopération, de solidarité avec des populations qui ont chassé les Français en remplaçant notre présence par la Russie à travers la milice prédatrice Wagner est une position inacceptable au regard des 58 militaires (57 hommes et 1 femme) morts au Mali dans la lutte contre DAESH et totalement incompréhensible pour les Français et les Quimperlois qui ont financé par leurs impôts et taxes certaines actions menées dans le cadre du jumelage.
Et pour bien préciser la position de faiblesse de l’exécutif Quimperlois, l’édition 2023 du « Vas-y » mets en avant le comité de jumelage Quimperlé-Nara en précisant son objet d’aujourd’hui : « Coopération Nord-Sud avec Nara au Mali, intensifier les relations avec les ressortissants narois de Paris : Projets de développements dans les domaines scolaire, agricole, culturel et économique. »
Combien de temps allons-nous encore accepter sans réagir une telle situation ?
Alain Kerhervé

Une majorité responsable et déterminée à agir

D’un côté, un président de la République qui porte des baisses d’impôts comme la récente suppression de la taxe d’habitation aux communes.
De l’autre, des élu.e.s locaux qui bataillent au quotidien pour assurer la qualité et la continuité des services publics de proximité, et qui dépendent de plus en plus des décisions du Gouvernement en matière de dotations financières.

Des élus qui ont aussi subi de plein fouet des décisions gouvernementales à l’impact immédiat sur les dépenses des collectivités, dont certaines se cumulent, et c’est le cas pour Quimperlé, à des baisses de dotations financières très conséquentes. Le tout dans un contexte international inflationniste, notamment en matière d’énergie.
Cette année, plus d’un maire sur trois en Bretagne, ce qui est historique, a été dans l’obligation d’augmenter les taux locaux du foncier bâti, seule ressource fiscale dont ils disposent aujourd’hui, pour compenser ces baisses de dotations et de recettes fiscales et les dépenses induites par la crise énergétique.

D’un côté un Gouvernement qui se prive de recettes qui permettraient de renforcer les services publics régaliens en matière de santé, d’éducation, de justice, de sécurité, de défense et, de l’autre, des services publics locaux fragilisés alors que les attentes sont fortes sur fond de baisse de pouvoir d’achat des ménages les plus modestes.

Ce contexte difficile mériterait un débat public de fond avec les Français qui acceptent de moins en moins de payer des impôts pour financer des services publics qu’ils réclament pourtant de plus en plus. Et avec certains entrepreneurs pour évoquer en particulier la taxation des flux financiers et boursiers qui ne produisent aucune richesse collective.

Nous comprenons la réaction de certains propriétaires quimperlois qui estiment contribuer trop à l’effort. Un effort pourtant inévitable après 14 années sans aucune augmentation des taux communaux.

Enfin nos oppositions se gardent bien de présenter une alternative crédible pour financer la surenchère de leurs propositions simplistes et populistes en matière sociale ou d’animation de la cité. Ils ne disent pas plus quelles coupes budgétaires ils envisagent pour un budget de fonctionnement en équilibre.

« Uni·e·s pour Quimperlé »
avec Michaël Quernez – majorité municipale

Pour une meilleure démocratie locale : informer, écouter et consulter les habitants.

La « démocratie représentative » désigne des représentants (élus) mais seul le groupe majoritaire a les pleins pouvoirs de décider de tout ; ses décisions s’imposent à tous ; de plus « les décideurs ne sont pas toujours les payeurs », puisque seule une partie des contribuables finance ces choix (par la Taxe foncière).
Dans une véritable « démocratie », l’ensemble des Citoyens doit participer aux réflexions et aux décisions.
La loi prévoit que puissent être organisés des « référendums locaux », à l’initiative du maire ; ou des « consultations », à l’initiative de 10% des électeurs.
Mais comment les Citoyens pourraient-ils organiser une « demande de consultation » quand les projets sont dévoilés au dernier moment ?
Scandale : apprendre seulement 5 jours avant le Conseil municipal que la future chaufferie des PDM brûlera du bois souillé de produits toxiques ! Au cœur d’un bassin de 21 900 habitants !
« Les filtres sont sûrs et efficaces » (propagande déjà entendue !)
« L’entreprise fera ses auto-contrôles »…(Ouf ! Et les dioxines suivront les frontières du territoire, tel le nuage de Tchernobyl ?)
Surprise : nous apprenons en Commission que le maire a un « projet » pour le camping municipal, mais il ne souhaitait pas qu’il en soit fait publicité ; pourtant ce sujet est l’exemple type de ce qui doit être discuté avec les Citoyens !
Dans une véritable démocratie, ce sont les institutions qui obéissent à la volonté du peuple !
Pourquoi la Ville n’a-t-elle pas inscrit notre camping municipal parmi les autres offres touristiques du territoire (Office du Tourisme – saison 2023) : erreur ou volonté délibérée ?
Nous sommes nombreux à vouloir que cette structure reste dans le giron et sous la protection de la Ville ; car elle est également une solution temporaire face à la crise du logement en Pays de Quimperlé.
Ne copions pas la « macronie » qui cède les biens et les services publics aux intérêts privés.
Avec les Citoyens, pour Quimperlé, Décidons Ensemble !

Quimperlé, décidons ensemble
Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie et leur équipe

Quimperlé ville en sommeil ?

Faire le point sur l’été Quimperlois permet de mettre en lumière ce qui nous a manqué. Bien sûr, la météo a oublié quelques degrés et un peu de soleil, mais du côté des animations en ville, le bilan est bien tristounet.
Adieu les désormais anciennes manifestations populaires – fêtes de l’eau – poissonnades – (ajoutons un marché de Noël ou un téléthon), … organisées par des associations trop peu soutenues par la municipalité, un sinistre 14 juillet sans aucune fête républicaine, une malheureuse offensive visant à réduire les concerts en plein air organisés par des fonds privés, un débat houleux sur la volonté de fermeture de notre camping municipal, bref une municipalité en sommeil…
La rentrée ne sera pas beaucoup plus réjouissante, les premières feuilles tombent et la plus douloureuse est de loin celle des impôts locaux, impitoyable indicateur d’une gestion financière locale calamiteuse amenée à rançonner les propriétaires quimperlois pour payer des projets trop peu subventionnés par notre interco ou trop ambitieux pour les capacités financières de notre commune.
Existe-t’il réellement une politique globale et réfléchie visant à accueillir de nouveau habitants dans la ville centre d’une communauté de communes pourtant au cœur d’une région en manque cruel de logements ?
Ne pouvons-nous pas offrir aux familles candidates des logements en dehors des sempiternels projets sociaux OPAC, visiblement unique promoteur adoubé ?
Ne pouvons-nous pas œuvrer à réhabiliter les logements vétustes, trop nombreuses verrues du centre-ville ? soit par un accompagnement des propriétaires (maisons à pans de bois) soit, pour les logements appartenant à la commune ou au département (familles gendarmerie) en s’engageant à réaliser ou faire réaliser au minimum les travaux nécessaires pour respecter l’obligation de ne louer que des logements aux consommations d’énergie décentes ?
Ne pouvons-nous pas nous abstenir de brader à bas prix les bâtiments communaux, ce qui semble être devenu la nouvelle règle à Quimperlé ?
Réveillons Quimperlé !

Faire mieux ensemble
Serge Nilly, Bruno Goenvic et leur équipe

 

Juillet 2023

L’attractivité de Quimperlé souvent abordée au Conseil municipal. Quelle ville voulons-nous ?

L’attractivité s’apprécie à divers niveaux.

Les aménagements publics sont à l’évidence un atout majeur. Une ville-centre avec hôpital, équipements sportifs, culturels, écoles de la maternelle au supérieur, patrimoine historique, services publics nationaux ou locaux, associations dynamiques doit pouvoir accueillir des familles mais en prenant bien soin d’équilibrer les différentes catégories sociales. Il est primordial que les familles « moyennes » ou « moyennes supérieures » puissent s’installer à Quimperlé. La municipalité doit proposer une politique qui permet de sortir du slogan habituel aujourd’hui dépassé : « Quimperlé, ville ouvrière ! ». Ce concept, aujourd’hui, est inadapté.

Pour l’équilibre social de la population, pour les investisseurs, comme pour les touristes, il convient de rendre notre cité plus accueillante, attirante et agréable à vivre.

Pour ce faire, la mission première des élus consiste à améliorer la sécurité des personnes et des biens. Ne laissons pas notre commune glisser inexorablement vers le toboggan funeste des incivilités, de la délinquance. C’est la raison pour laquelle, élu depuis 2008, je revendique l’installation de caméras de vidéoprotection comme le souhaite la Gendarmerie elle-même. Un outil de dissuasion et d’élucidation de certaines activités répréhensibles. Prenons aussi toutes les dispositions pour interdire la consommation d’alcool et de drogues sur la voie publique. Notre cité y gagnerait en termes d’image et de réputation.

Le déploiement des encombrants sur les trottoirs, les chaussées, l’insuffisance des collectes ménagères notamment en période estivale participent à la dégradation de notre environnement. Jusqu’à quand faudra-t-il attendre la réaction de notre intercommunalité ?

Je veux terminer sur un sujet d’actualité. Les recettes de la taxe foncière sont supportées, pour l’essentiel, par les seuls propriétaires. Si la situation que nous subissons en 2023 est la conséquence de décisions hors contexte local, il serait bon que l’intercommunalité la prenne en compte. Ne convient-il pas, comme je l’ai proposé en Conseil municipal, de différer l’augmentation prévue en 2023 des prix de l’eau et de l’assainissement pour ne pas alourdir davantage la facture des Quimperlois. Serai-je entendu ?

Alain Kerhervé

Economisons l’eau, ce bien si précieux

Parler sécheresse dans une ville connue pour ses inondations peut sembler paradoxal. Pourtant, l’inquiétude sur la ressource en eau, sa quantité, est chaque été plus vive. Notre ville a en effet besoin des rivières Ellé et Isole pour desservir en eau potable les habitants, les activités commerciales et industrielles. C’est aussi l’eau qui fait l’attrait touristique de notre cité.

Alors comment agir ?

La retenir en hiver ne réglera pas par magie les difficultés de l’été. Des solutions quantitatives ne doivent pas altérer la qualité de notre ressource et provoquer la dégradation de nos espaces naturels. Un prélèvement d’eau supplémentaire en surface réduirait le débit des cours d’eau et donc son apport à l’estuaire.

Les épisodes de chaleur mettent aussi à rude épreuve les milieux aquatiques par l’augmentation de la température de l’eau et la diminution de l’oxygène dissous. Et depuis quelques années, le manque d’eau s’étend également aux mois de septembre et octobre, prolongeant la tension sur la ressource.

Dans ce contexte de dérèglement climatique et de tension accrue sur la ressource, la Ville de Quimperlé a réduit sa consommation, notamment par un plan de gestion différenciée de ses espaces verts. Prairies fleuries, vivaces et autres plantes moins gourmandes en eau remplacent peu à peu les plantes annuelles.

Depuis 2015, près de la moitié de nos massifs horticoles ont été reconvertis en fleurissement durable avec, à la clé, une économie d’environ 130 m3 d’eau par an. Le nombre de jardinières est passé de 350 à 200, tout en conservant une mise en valeur de notre patrimoine historique.

Mais il nous faut aller encore plus loin. Des tests de récupération d’eau de la piscine pour l’arrosage ont été concluants et des cuves de récupération d’eau de pluie seront installées aux serres municipales et dans d’autres bâtiments municipaux.

Un programme d’actions d’économie est également mis en œuvre dans les bâtiments municipaux.

Ensemble, nous devons prendre conscience de la nécessité de préserver l’eau et travailler à la conservation du bon état de nos rivières. Et ne pas attendre les arrêtés sécheresse pris par les Préfets pour agir collectivement.

Uni·e·s pour Quimperlé
avec Michaël Quernez – majorité municipale

« Quelles décorations sur les murs de votre chambre à coucher ? »

Pénurie de logements en Pays de Quimperlé !

Tout participe à décourager les « petits propriétaires » : tracasseries administratives, coûts des travaux, charges d’entretien, hausse des taxes (foncière, abri de jardin), obligation de mise aux « normes européennes », raréfaction des prêts bancaires, hausse des taux d’intérêts, etc.

Les propriétaires d’un bien foncier (non délocalisable vers un paradis fiscal) sont les victimes d’un racket d’État : « tu payes toujours plus…ou tu vends ». D’autres, plus aisés, s’offrent une « résidence de vacances », empêchant alors de trouver un logement, ceux qui veulent rester « travailler/vivre au pays ». La politique de l’accès à la propriété devrait être discutée (élus et citoyens) et les choix devraient être actés par un référendum local. Ainsi l’offre locative est insuffisante ; en outre, la protection des locataires indélicats ou malhonnêtes est parfois dissuasive pour les bailleurs.

Les loyers deviennent excessifs… et des gens se retrouvent « à la rue » ou sont obligés d’habiter leur véhicule…

Les salaires n’augmentent pas de 22 % face au « mur financier ». Un contexte économique qui se dégrade, des propriétaires qui ne peuvent ou ne veulent mettre leur bien en location, des résidences secondaires vides, des gens dans la précarité… dont certains deviennent « sans-domicile » …

Les élus locaux doivent rapidement prendre des dispositions pour permettre à chacun·e de se loger : réduire la technocratie asphyxiante, aider par des prêts/subventions pour rénover le locatif (en limitant les loyers), développer des quartiers « d’habitat léger », utiliser le camping municipal à l’année (avec accès aux commodités sanitaires !)

N’est-il pas indécent d’envisager tant de projets coûteux et non-essentiels, alors que des gens dorment sur la dalle ? Sans sanitaires !

Mais peut-être leur a-t-on demandé quelles décorations ils souhaitent… sur les murs de leur chambre à coucher dehors ?

N’attendons pas l’hiver 54 pour agir ; le respect de la dignité humaine incombe à tous… et surtout aux majorités municipales, ici et maintenant, en responsabilité et en transparence.

Quimperlé, décidons ensemble
Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie et leur équipe

Ville du vélo ou ville des impôts ?

La municipalité s’enorgueillit de valoriser notre ville jusqu’à en faire une capitale du vélo. La volonté est louable et la multiplication des petits vélos dessinés sur les rues de la ville semble confirmer cette résolution même si quelques esprits chagrins pensaient que les adeptes des deux-roues espéraient plutôt des pistes cyclables sécurisées et si quelques randonneurs ronchons pestent en découvrant que de beaux chemins naturels sont recouverts de bitume au nom du changement de comportement indispensable pour sauver notre belle planète. Qu’il est triste de voir que faire plaisir à une minorité ne fait pas toujours l’unanimité.

La partie non négligeable d’un tel projet, reste bien sur le volet financier. Si le plaisir de parcourir notre ville à bicyclette réjouit certains, le financement intéresse l’intégralité des contribuables Quimperlois.

Bien sûr, nous avons l’énorme avantage d’avoir une équipe municipale toujours préoccupée par la charge financière. La pédagogie déployée à chaque communication et par voie de presse pour expliquer et marteler aux esprits bornés que les dépenses sont raisonnables, l’investissement indispensable et la masse salariale maîtrisée reste malheureusement parfois incomprise.

Il faut avouer que juste après avoir échappé de justesse au « mur » énergétique et à la banqueroute de la ville grâce à une très courageuse augmentation record des impôts, l’annonce de nouveaux grands projets d’investissements et créations de postes peut laisser songeur.

Un satisfecit tout de même, voir la notoriété de Quimperlé reconnue au niveau national parmi les ténors socialistes et écolos de Paris et Grenoble grâce à cette monumentale augmentation des impôts. Dommage que notre plan vélo n’ait pas reçu la même publicité.

Nous encourageons donc notre municipalité à continuer de peindre des petits vélos dans nos rues mais sans forcément rechercher la notoriété par une nouvelle augmentation d’impôts à l’approche du prochain mur.

Faire mieux ensemble
Serge Nilly, Bruno Goenvic et leur équipe

Avril 2023

« Entre colère et contraintes imposées de là-haut »

Depuis plusieurs mois la colère gronde et monte dans notre France, justifiée par les difficultés de vie de nos concitoyens.

L’inflation importante entame le pouvoir d’achat de tous, notamment des familles les plus démunies ; s’y ajoute le coût des énergies sous toutes ses formes ; notre agriculture souffre malgré la vaillance de nos travailleurs de la terre et de la mer ; les artisans à l’image des boulangers, exposent leurs énormes difficultés à survivre. L’actualité socio-politique exaspère la majorité des Français : la coupe est pleine.

Cette situation devient insupportable et impose aux collectivités territoriales une série de contraintes financières totalement indépendantes de leurs gestions au moment d’arrêter le budget 2023.

Personne ne peut ignorer cette réalité.

La suppression de la Taxe d’Habitation par Emmanuel Macron répondait à une obsession plus électoraliste que sociale. Cette erreur se traduit par un manque de ressource pour la commune et inaugure une politique fiscale de classe car seuls les propriétaires supportent les impôts locaux.

La position des élus est ardue. Pour ma part, l’honnêteté intellectuelle doit primer. Cette honnêteté est peut-être aussi un privilège de l’âge. Elle permet notamment d’être déconnecté des contingences politiques partisanes et de ne pas s’abriter derrière d’éternelles chimères.

La réflexion m’a amené à me poser la seule question qui vaille : qu’aurais-je fait de bien différent si j’avais été maire dans les mêmes conditions ? L’honnêteté m’oblige à admettre notamment que sur la fiscalité, les contraintes sont bien plus fortes que le souhait des uns et des autres.

Bien entendu, dans l’application du budget, il existe des différences d’appréciation, des mesures non retenues comme celles concernant la sécurité, je veux redire ma proposition de mettre en place la vidéoprotection, mais aussi dans le domaine urbanistique de pouvoir accueillir à Quimperlé des familles dites moyennes ou moyennes supérieures, avec des enfants pour nos écoles et un pouvoir d’achat susceptible de favoriser le commerce local.

A partir de toutes ces considérations, refusant de m’enfermer derrière le voile bien souvent opaque d’élu d’opposition, j’ai décidé de ne pas voter contre ce budget, je me suis abstenu.

Alain Kerhervé

A mi-mandat, un premier bilan

Il y a trois ans, le 15 mars 2020, dès le premier tour de l’élection municipale, vous nous renouveliez votre confiance à près de 59%.

Nous y avons vu un message fort d’encouragement à poursuivre notre action municipale engagée en 2014.

Un début de mandat marqué par la crise Covid, quand, jour après jour, il nous a fallu faire front pour maintenir en activité les services publics essentiels à notre vie quotidienne, en nous adaptant aux contraintes sanitaires variables, comme dans les écoles ou pour le service d’aide à domicile.

S’en est suivi la crise énergétique et le retour de l’inflation avec, pour corollaire, la crise financière qui nous oblige à agir avec courage, détermination et ambition.

Une situation historique qui nous contraint une nouvelle fois à des coupes budgétaires. Certaines ont parfois été décriées, comme l’absence des illuminations de Noël. Il est à craindre que la suppression du feu d’artifice du 14 juillet fera aussi l’objet de polémique.

Mais s’il est aisé de commenter, c’est à l’équipe municipale que revient la responsabilité de faire les choix qui auront le moins d’impact possible sur votre quotidien.

En effet, dans la tempête, notre équipe s’attache à tenir un cap : maintenir la qualité des services publics, conduire les nécessaires transitions environnementales et sociétales, faire les économies qu’exige la rigueur financière, investir raisonnablement pour porter l’avenir de notre cité.

Nous le faisons en toute transparence, en venant nous expliquer en réunion de quartier ou au conseil municipal, pour faire comprendre au mieux aux Quimperlois·es la situation budgétaire à laquelle nous sommes confrontés et qui ne peut nous être imputée : la Chambre régionale de la cour des comptes nous a d’ailleurs récemment adressé un satisfecit que même nos oppositions ont salué.

Dans ce contexte, nous n’avons pas d’autre choix que d’augmenter les impôts cette année. Une hausse de la taxe foncière puisque depuis la suppression de la taxe d’habitation, l’effort fiscal est désormais porté par une seule catégorie d’habitants.

Une « drôle d’époque » et un mandat qui est loin d’être un long fleuve tranquille. Mais, honorés de votre confiance, nous continuerons à travailler, au service des Quimperlois·es.

Uni·e·s pour Quimperlé
avec Michaël Quernez – majorité municipale

« Pourquoi QDE a voté contre la hausse de 15% des taux des Taxes foncières (TF) ? »

Les sanctions économiques contre la Russie, associées à une spéculation effrénée, ont provoqué une explosion des prix du gaz ; l’UE et l’Allemagne imposent que les prix de l’électricité soient corrélés à ceux du gaz ! Cf l’édito de Ch Sannat, du 22 fév 2023.

Les contrats d’approvisionnement en énergies des communes finistériennes ont été renégociés et signés à la hâte, durant l’été 2022…au pic de la spéculation !

Nous avons insisté, lors des précédents Conseils Municipaux et Communautaires, pour que les Maires s’unissent et exigent fermement du gouvernement qu’il agisse vraiment pour récupérer une partie des super-profits engrangés par les « profiteurs de guerre », afin de gommer l’impact sur les finances des Communes…

Mais l’État tient les Maires en posture de soumission, par l’attribution (ou non) des subventions…qui ne compensent même pas la suppression de la Taxe d’Habitation (TH) ; et le « président des riches » permet à ses « maîtres » de gagner des fortunes !

Alors les contribuables propriétaires, captifs d’un bien qu’ils ne peuvent « délocaliser », seront les victimes directes des erreurs de nos dirigeants !

Et face au « mur financier », le maire de Quimperlé accélère les investissements ! Au lieu de temporiser pour apurer la dette de la ville. Avec le pari que les prix des énergies ne remonteront pas et que les taux d’intérêts des prêts contractés resteront soutenables…

Mais surtout en augmentant de 15% les taux des TF et des TH (résidences secondaires) ! En sus de l’augmentation de 7% des « bases » d’imposition !

Nous subissons collectivement déjà plus de 7% d’inflation et les propriétaires, eux, subiront 15% de TF en plus !

Voilà pourquoi, « en responsabilités », QDE ne peut acter une telle augmentation !

Et nous soutenons que l’attractivité de la ville en sera encore diminuée ; et les drames sociaux vont exploser !

Déjà, nous observons que de nombreuses personnes se retrouvent SDF et nous demandons qu’elles aient au moins accès à des commodités d’hygiènes et des douches.

Enfin, QDE exhorte les Citoyennes et les Citoyens à exiger que l’OTAN-UE-USA cessent l’escalade guerrière !

NON à toutes les GUERRES contre les PEUPLES, toujours victimes !

Quimperlé, décidons ensemble
Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie et leur équipe

« Propriétaire à Quimperlé, signe extérieur de richesse »

Le printemps est là et les beaux jours arrivent ; malheureusement, pour les Quimperlois, le ciel s’assombrit.

Après la forte inflation qui a touché l’Europe en 2022, l’économie mondiale devrait entrer dans une profonde récession en 2023. Chacun le constate jour après jour et nombreuses sont les familles qui en subissent déjà les premiers effets dans les achats de première nécessité comme en constatant l’inexorable augmentation des factures habituelles, de plus en plus difficiles à régler.

Toutes les collectivités du pays de Quimperlé et de France sont confrontées à la même explosion des dépenses, factures énergétiques, coût des matériaux et dépenses de personnel.

Aussi, pour contenir la charge financière des ménages et des citoyens, la grande majorité des communes s’emploie à maîtriser ses finances en équilibrant recettes et dépenses, faisant parfois des choix difficiles concernant les services ou les investissements.

La ville de Quimperlé a choisi une autre voie et a cédé à la facilité du financement de ses écarts de budget en imposant une augmentation démesurée des taux de fiscalité des taxes sur les résidences secondaires, le foncier bâti et le foncier non bâti.

La « gestion des deniers publics avec une rigueur extrême » peut donc parfois être synonyme de « matraquage des propriétaires Quimperlois » contribuables heureux et fiers d’être la variable d’ajustement des finances communales…

Les futurs investissements sans retenue de notre équipe municipale ne manquent pas d’appréhender la question des prochaines sollicitations aux mêmes propriétaires…

Un espoir subsiste, endiguer enfin la diminution de la population quimperloise constatée depuis 2011, grâce aux divers projets de construction d’habitations sur des surfaces disponibles très variées, comme un terrain de jeu dans le lotissement de Roz-Glas, une zone humide dans la phase 2 du lotissement de Stang An Aman ou du remblais rue Olympe de Gouges.

Nul doute que l’urbanisation programmée par la municipalité et l’intercommunalité sur notre ville saura attirer de nouveaux contribuables… s’ils évitent de regarder les taux d’imposition.

Faire mieux ensemble
Serge Nilly, Bruno Goenvic et leur équipe

Janvier 2023

« Des décisions difficiles et courageuses s’imposent à chaque élu »

Aucun élu responsable ne peut ignorer la situation actuelle particulièrement difficile des collectivités territoriales que nous subissons cette année et qui se profile avec une aggravation évidente pour 2023.

Les préoccupations exprimées par le maire dans la presse et dans les réunions de quartier sont légitimes. Je les partage, notamment celles relatives à la facture énergétique explosive et à la volonté de préserver les services publics essentiels à la vie de notre population locale.

Cette situation exceptionnelle oblige les élus, tous les élus, y compris ceux de l’opposition, à appréhender le budget 2023 de manière différente.

Je souhaite une approche coopérative de toutes les sensibilités de ce Conseil afin que le débat budgétaire reflète au mieux les aspirations légitimes des uns et des autres.

Ainsi, dans le cadre de la préparation du budget 2023, le maire a accédé à ma demande. Une réunion spécifique aux différents scénarios possibles touchant les investissements et traitant de la pression fiscale pour 2023 est programmée début janvier.

Face à la facture énergétique explosive, le budget de Quimperlé n’échappera pas à la rigueur.

La taxe foncière va subir une augmentation importante. Elle reste la seule ressource municipale dont nous assumons la responsabilité.

Ce qu’il faut déplorer, c’est la suppression de la taxe d’habitation par le Gouvernement, car désormais, la pression fiscale va peser uniquement sur les seuls propriétaires. Nous aboutissons ainsi à une politique fiscale qui impactera de plein fouet les classes moyennes.

Il faut aussi préciser que l’ensemble des taxes de Quimperlé communauté va subir également une augmentation pour des raisons identiques : Taxe foncière, eau, assainissement, taxe ordures ménagères…

IL faut bien l’admettre. Nous allons connaître, chacun de nous, mais aussi au niveau des collectivités territoriales, une année difficile. Les décisions que nous serons inévitablement appelés à prendre, souvent impopulaires, nous obligent à une approche responsable. Pour ma part, j’y suis déterminé.

Néanmoins, pour cette nouvelle année, mon équipe et moi-même tenons à vous présenter nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Santé, bonheur… Espérons un monde meilleur.

Alain Kerhervé et son équipe

Face à la crise énergétique : accroître notre résilience

Aujourd’hui nous savons que le réchauffement climatique est une réalité, les phénomènes climatiques inhabituels se multiplient et touchent toutes les parties du monde, incendies dévastateurs, inondations, sècheresses, cyclones tropicaux…

La crise énergétique engendrée par le conflit en Ukraine et l’indisponibilité de notre parc nucléaire nous démontre que l’économie mondiale repose sur des équilibres fragiles, que l’ère de l’énergie fossile et quasi gratuite est derrière nous.

L’équipe municipale s’est engagée dans une action volontaire en faveur de la transition énergétique dès 2020. Les orientations esquissées au mandant précédent ont été amplifiées, elles commencent à porter leurs fruits et à se concrétiser.

L’explosion du prix des énergies annoncée pour l’année prochaine nous incite et nous encourage à agir plus vite et plus fort en faveur de la transition suivant trois directions : efficacité, sobriété, diversification de nos ressources et énergies renouvelables.

Ainsi nous avons accéléré notre effort de réduction des consommations d’énergie de la ville avec un objectif de moins 25 % par rapport à 2021 ce qui est sans précédent.

Efficacité et sobriété : nos éclairages publics ont été réduits au strict nécessaire. La gestion technique centralisée de nos chaufferies gaz, opérationnelle depuis le début de la saison de chauffe nous permet de supprimer toutes les consommations de chauffage inutiles et de maîtriser les températures dans nos bâtiments. Nous poursuivons nos investissements réguliers en matière d’isolation de nos bâtiments : Maisons des associations, Maisons des syndicats, Maisons des solidarités pour ce qui est derrière nous, Espace Benoite-Groult, ateliers municipaux, mairie pour l’année à venir.

Diversification et énergies renouvelables : la première installation solaire photovoltaïque sera développée sur l’Espace Benoite-Groult en janvier 2023, La maîtrise d’œuvre du premier réseau de chaleur bois (futur Hôpital) sera connue au premier trimestre 2023.

L’ensemble de ces actions nous permet d’accroitre notre résilience et l’exemplarité de la commune face à cette crise.

Uni·e·s pour Quimperlé
avec Michaël Quernez – majorité municipale

« Un homme averti en vaut 2, mais un homme préparé en vaut 4 »

Le groupe municipal « QDE » a le plaisir de vous offrir ces quelques citations, pleines de bon sens ; les auteurs sont listés en bas de page, mais « qui-a-dit ? quoi ? » ; à vous de les relier.

A) « Les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le Peuple […] permet un jour que des banques privées contrôlent sa monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques, priveront les gens de toute possession. »

B) « Les responsables des guerres ne sont pas ceux qui les déclenchent, mais ceux qui les ont rendues inévitables. »

C) « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

D) « C’est toujours sur une démission collective que les tyrans fondent leur puissance. »

E) « La liberté d’expression est importante, non pas parce qu’il est agréable de pouvoir dire ce que l’on veut, mais parce que la libre circulation des idées et des informations permet de contrôler les puissants. Elle donne aux gens la possibilité de demander des comptes aux puissants. C’est exactement pourquoi les puissants travaillent à l’éliminer. »

F) « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. »

G) « Le principal fléau de l’humanité ce n’est pas l’ignorance mais le refus de savoir ».

H) « Ce n’est pas vraiment de ma faute si certains ont faim, mais ça le deviendrait si on n’y changeait rien. »

Les auteurs cités : François Mitterrand ; Simone De Beauvoir ; Jean Jaurès ; Maurice Druon ; Coluche ; Montesquieu ; Thomas Jefferson ; Charles Sannat ; Caitlin Johnstone.

Que 2023 soit une « bonne année » pour chacune et chacun !

N’oublions pas que notre Bonheur collectif exige, chaque jour, notre attention personnelle au bien-être de l’Autre.

Quimperlé, décidons ensemble
Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie et leur équipe

« Ville attractive ? »

Après deux années de fêtes de fin d’année confinées, l’espoir de voir notre belle citée étinceler était attendu ; ce fut un rendez-vous manqué et remarqué. Une décision argumentée par une communication peu convaincante, des chiffres fantaisistes (2 000 euros d’électricité pour Quimperlé et 650 pour Lorient) et des arbres « morts » commandés et décorés en urgence. Il y avait d’autres possibilités, une réduction des illuminations, un beau marché de Noël pour valoriser nos commerces, un week-end Téléthon festif, convivial et rassembleur, mais non, Quimperlé a choisi l’austérité par la faute de la guerre, du gouvernement, en deux mots, à cause des autres…

L’attractivité, heureusement se fonde sur d’autres critères, la charge fiscale par exemple, pas de chance, nous avons la plus élevée du territoire et une promesse d’augmentation pour 2023 martelée à chaque réunion de quartier, à cause des autres bien sûr…

L’attractivité se mesure aussi à la valeur du foncier bâti mais quand la mairie vend une maison de 100 m² en centre-ville et bordure de rivière pour 18 000 euros, ce n’est pas forcément un bon signe, même s’il y avait des travaux à prévoir… Les prochaines ventes seront scrutées avec attention, il y a certainement de belles opportunités à saisir, pour les bricoleurs…

Puisque nous parlons de travaux, de ce côté les Quimperlois sont particulièrement gâtés et ceci pour de très longs mois (années ?)… Évitons de parler d’attractivité aux commerçants de la basse ville depuis la transformation de la place Hervo en un chantier hideux et envahissant et le déplacement du marché dominical en attendant le chantier des halles puis celui des pavés de la rue Brémond d’Ars. La haute ville n’est pas en reste, celui du conservatoire est attendu avec une certaine anxiété.

L’attractivité passe aussi par la nécessité d’adapter l’offre de logement à l’ensemble des revenus. Inutile de préciser que ce n’est pas le point fort de notre ville, qui, par volonté politique, privilégie ouvertement les logements sociaux avec le risque de nuire à la mixité urbaine.

Restons toutefois optimistes et positivons pour que 2023 soit une année « attractive ».

Faire mieux ensemble
Serge Nilly, Bruno Goenvic et leur équipe

Octobre 2022

Ils veulent mettre à mort les Conseils municipaux… Mobilisons-nous !

Le député Sacha Houillé, transfuge du Parti Socialiste en macronie, aujourd’hui président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, relance une vielle chimère de gauche : donner le droit de vote et d’éligibilité à tous les étrangers non communautaires à l’élection municipale. Pour les Européens, ce droit existe depuis le traité de Maastricht (1992). Ce projet est déjà une vieille histoire : Mitterrand en 1981, Hollande en 2012.

La citoyenneté est un principe inaliénable.

Un projet inacceptable : il faut impérativement maintenir le lien entre citoyenneté et nationalité, conformément à l’article 3 de la Constitution de la Ve République. Je m’opposerai sans aucune restriction à ce projet inique et dangereux pour les Conseils municipaux et pour la France. Pour y parvenir, il est une obligation : modifier la constitution. Référendum ou Congrès ? Les élus favorables à ce projet préfèrent passer en catimini par le vote du Congrès plutôt que par le référendum où le NON l’emporterait sans aucun doute. Car la question est simple : Oui ou Non. Pour moi, c’est NON, sans ambiguïté. Le suffrage censitaire … ou le droit de vote au nom de l’impôt.

L’argument toujours avancé par ceux qui sont favorables au droit de vote des étrangers non-européens est fallacieux, non fondé. Il revient à réinstaurer une notion anti-citoyenne disparue en 1848 : le suffrage censitaire. Droit de vote pour ceux qui paient des impôts. Combien de Français ne paient pas, pour des raisons évidentes de revenus insuffisants, d’impôt sur le revenu ou locaux ? Faudra-t-il pour autant leur retirer le droit de vote au niveau national ?

Le communautarisme

Ce projet destiné à favoriser le communautarisme se traduira, inévitablement, par la multiplication des listes communautaristes (ou participants à des listes plurinationales), et donc des élus qui ne seront que des supplétifs de vote. Des élus discriminés. Une honte pour la démocratie.

Un débat et un combat

Cette tribune est un cri d’alarme. Mais aussi l’occasion d’interpeller l’ensemble des élus du Conseil, son maire, mais aussi notre député. Que chacun ait le courage de donner sa position.

Ce combat, il faut le livrer ensemble sur notre territoire, au nom de la démocratie locale.

Alain Kerhervé

L’eau, une ressource précieuse à protéger

Le dérèglement climatique de l’été 2022 a de plein fouet touché notre région. À Quimperlé, nos rivières ont connu dès juillet des débits correspondant à un mois de septembre, avec des conséquences immédiates. L’interdiction d’arrosage a conduit la Ville à retirer les jardinières du centre-ville. Les industriels ont pris des mesures préventives. Car si bon nombre d’emplois dépendent de la ressource en eau, de sa quantité en particulier, tout prélèvement excessif a des conséquences sur l’état de nos rivières.

Dans ce contexte nous devons donc plus que jamais protéger la ressource en eau potable et en réguler l’usage. Cet été, le débat politique national sur ces sujets a repris de plus belle. Si certaines solutions envisagées sont parfois discutées sur leur bien-fondé, d’autres font l’unanimité, comme le re-méandrage des cours d’eau ou la protection des zones humides dont l’intérêt évident est de ralentir l’écoulement de l’eau de pluie et de faciliter l’infiltration dans le sol. Il en est de même pour les plantations de haies et réimplantations de talus. Notre collectivité a déjà mis en place de nombreuses mesures :

  • Une gestion dite « différenciée » de nos espaces publics a considérablement réduit les apports d’eau : fauches tardives, choix de variétés moins gourmandes.
  • Des zones de friches ont été renaturées comme la zone de stockage de matériaux de Saint Nicolas devenue un refuge LPO (Ligue de protection des oiseaux). Le cimetière a été végétalisé.
  • Chaque aménagement urbain est étudié en fonction de son impact sur l’environnement naturel. Des noues paysagères sont réalisées pour favoriser l’infiltration des eaux dans le sol et éviter leur ruissellement. Un plan de gestion de l’arbre a été mis en place de façon à adapter les variétés aux contraintes climatiques.
  • L’arrosage, le nettoyage des véhicules et des voiries privilégie l’usage de l’eau non potable et, avec la Communauté, la réutilisation de l’eau des piscines et des stations d’épuration est à l’étude.

Des marges de progression existent, nous les mettrons en œuvre. Chaque citoyen doit aussi réfléchir aux gestes du quotidien afin d’éviter le gaspillage d’un bien collectif aussi précieux qu’est l’eau.

Uni·e·s pour Quimperlé
avec Michaël Quernez – majorité municipale

« 1…2…3… Nous irons au bois… »

Quimperloises, Quimperlois, notre groupe « QDE » s’inscrit dans une démarche sincère au service de l’intérêt général, présent et futur, en dénonçant, quand nécessaire, certains choix (ou certains non-choix) tant sur des sujets locaux que de Société.

Nous soutenons les initiatives citoyennes, associatives, corporatives ou politiques, qui analysent objectivement les problématiques et qui exposent/proposent des SOLUTIONS QUI AGISSENT SUR LES CAUSES…sans créer de nouveaux problèmes… Ainsi dans sa « lettre ouverte » envoyée aux élus locaux, l’agriculteuréleveur- bio Pierrick BERTHOU de Quimperlé, nous rappelle quelques principes de base du « cycle de l’eau » (souterraine, surface, atmosphérique) et nous expose des réponses de bon-sens pour enrayer la diminution des pluies, la sécheresse des sols et les chaleurs excessives : IL FAUT DES ARBRES (climatisation et évapotranspiration), IL FAUT DE L’HUMUS DANS LES SOLS (faisant office d’éponges) et IL FAUT RETENIR L’EAU (zones humides, talus, bassins de rétention, etc.) QDE défend ces propositions, au Conseil Municipal comme au Conseil Communautaire. Nous insistons pour qu’en Pays de Quimperlé, des plans volontaristes soient engagés : plantations massives d’arbres (y compris du bois d’oeuvre pour les générations futures) ; un soutien aux formes d’agricultures qui enrichissent les sols en humus et en nutriments non chimiques et non toxiques ; des incitations à préserver (sauver) ainsi qu’à recréer des talus, des zones humides pour ralentir la fuite des eaux de surface vers l’océan. La biodiversité nous dira merci. « Dieu se rit des Hommes qui maudissent les conséquences…dont ils chérissent les causes » (Bossuet).

Cessons de croire que la technologie est « supérieure » à la Vie : non, la Nature n’est pas une simple valeur marchande (forcée à produire intensivement et « nourrie » de molécules chimiques) ; et nous, les Humains, ne devons pas continuer à « con-sommer » ni continuer à « nourrir » ce système néolibéral prédateur, dominateur et écocide. Chacun d’entre nous doit redevenir CITOYEN (= ACTEUR POLITIQUE), pour un avenir harmonieux dans un environnement préservé, en respectant les lois naturelles du Vivant !

Les élus de QDE
Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie

Winter is coming

Voici venir un hiver qui nous est annoncé comme bien compliqué, tant au niveau économique, social ou géopolitique. Le temps n’est plus vraiment aux études et autres concertations mais bien à l’action.

Difficile de faire une projection fiable sur les conséquences qui vont impacter notre quotidien, mais sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure, nous n’éviterons sans doute pas les difficultés engendrées par l’inflation des tarifs dans les domaines de l’énergie et de l’alimentaire.

Dans ce contexte anxiogène, les Quimperlois, particulièrement les foyers aux revenus modestes, devront bien sûr être assurés d’un soutien sans faille de la commune et des collectivités territoriales, notamment en garantissant une stabilité des charges financières alors que nos collectivités seront elles même soumises à d’inévitables contraintes budgétaires.

Dès lors, puisque le budget 2023 est en cours de préparation, il semble raisonnable pour notre commune de revoir les projets d’investissements les plus lourds soit par des reports ou par un allongement du nombre d’années des financements et garantir ainsi ses capacités de trésorerie sans être contraint d’imposer aux Quimperlois de nouveaux efforts.

Cet été, la période de canicule a vu les Quimperlois profiter des plages du territoire sous la surveillance de jeunes sauveteurs assurant leurs fonctions avec rigueur et un engagement sans faille. Le nombre élevé des interventions et hélas celui des accidents montre l’importance de cette prestation de l’intercommunalité pour la sécurité des baigneurs.

Pour des raisons budgétaires, Quimperlé communauté qui avait déjà rogné sur le nombre de plages et les horaires de surveillance a choisi des sauveteurs du SDIS29 (rémunérés par indemnités donc moins que le taux horaire du SMIC, heures travaillées non prises en compte pour leur future retraite et logements proposés dans des mobil-homes quasiment vétustes) plutôt que ceux de la SNSM (plus expérimentés et mieux rémunérés). Quelles seront les prochaines économies pour 2023 ?

La sécurité de nos plages ne doit pas être effectuée « au rabais » en exploitant des jeunes gens volontaires et fiers de leur travail à notre service.

Serge Nilly, Bruno Goenvic et leur équipe

Juillet 2022

Une mutuelle communale au service des Quimperlois

Voici deux ans, dans le cadre de la campagne municipale, la liste « Quimperlé d’abord » que je conduisais, soucieuse de répondre à une inégalité criante du fait d’un grand nombre de nos concitoyens dans l’impossibilité de faire face au coût de la maladie et des accidents de la vie, a proposé la mise en place d’une mutuelle municipale.

Toutes les catégories sont touchées par ce constat : salariés, artisans, auto-entrepreneurs… Si depuis le 1er janvier 2016, tous les salariés sont couverts par la mutuelle obligatoire d’entreprise, d’autres sont exclus de cette mesure sociale : personnes âgées, retraitées, handicapés, travailleurs indépendants … Personne ne doit être laissé au bord du chemin ! Ce dispositif consiste à regrouper les habitants (volontaires) de la commune afin de leur faire bénéficier d’une complémentaire santé de qualité à des prix compétitifs et de disposer ainsi de 3 avantages majeurs

  • les adhérents profitent d’une couverture optimale et globale à un coût moindre ;
  • il s’agit d’un service de proximité immédiate destiné à aider et soulager les plus modestes ;
  • les travailleurs indépendants se voient attribuer un droit à des réductions d’impôt en échange des cotisations versées. Chacun le constate : dans le contexte d’une inflation inquiétante, l’augmentation du coût des mutuelles traditionnelles participe à la baisse générale du pouvoir d’achat et freine un trop grand nombre de nos concitoyens à renoncer ou à différer des soins médicaux nécessaires ; il est donc plus que temps d’agir ! Que nos décisions et nos actes soient conformes à l’esprit des mesures issues du Conseil National de la Résistance !

Majorité et oppositions municipales se doivent de soutenir ma proposition.

Comme je n’ai jamais cessé de le dire et de le faire, mon mandat de conseiller municipal se veut constructif, progressiste et volontariste.

Satisfaction, mais vigilance !

Par le canal de cette tribune, je vous exprime ma satisfaction après la confirmation de Monsieur le maire d’aller dans mon sens. Il a accepté de créer un comité de pilotage pour avancer dans ce projet. Mon objectif, aujourd’hui partagé par d’autres élus, est de renforcer la solidarité et d’améliorer l’accès à la santé de tous les Quimperlois.

Alain Kerhervé et son équipe

Aider et accompagner notre commerce de proximité.

Les confinements des années Covid ont affecté le dynamisme du commerce de proximité. La commune a été solidaire de ses commerçants qui créent un lien social dont nous mesurons tous l’importance.

La Ville a accordé des exonérations de redevance aux terrasses, halles et marchés, pour un montant global de près de 40 000 euros et, au niveau de Quimperlé Communauté, l’opération Solideiz, d’un montant de 100 000 euros, a connu un grand succès auprès des consommateurs.

Et pourtant, malgré cette crise inédite, Quimperlé n’a jamais été aussi attractive. Les habitudes de consommation changent et de nouveaux types d’activités s’installent. Il est impératif d’accompagner cette période de transition.

Lauréate du programme « Petites Villes de Demain » Quimperlé bénéficie de financements pour des opérations de reconquête économique, dans le cadre d’une stratégie urbaine de revitalisation. Elle a pu aussi bénéficier d’un co-financement pour la création d’un poste de manageuse de commerce. Anne Le Sénéchal accompagne les commerçants dans leurs démarches depuis leur recherche de local jusqu’à la pérennité de leur entreprise ainsi que les projets d’animation des commerçants.

D’autres aides ciblent les commerces, pour les travaux d’installation ou de remise aux normes de locaux, souvent laissés à l’abandon depuis de nombreuses années : aides à la rénovation des vitrines et façades de la Ville ou Pass Commerce et Pass Numérique de Quimperlé Communauté en lien avec la Région Bretagne. Au total ces dispositifs ont attribué 35 000 euros d’aides au petit commerce quimperlois pour l’année 2021.

Aujourd’hui, il est difficile de trouver des locaux adéquats aux besoins des entreprises. Un travail en direction des propriétaires sera une priorité. Les projets de rénovation urbaine en cours place Hervo et dans l’ancien garage Le Ny Le Noges permettront la création de nouveaux locaux adaptés aux attentes.

La rénovation des friches urbaines apportera un nouveau dynamisme à notre cité, mais c’est aussi à chacun d’entre nous de faire le choix de consommer local pour faire vivre le commerce de proximité.

Nos commerçants animent notre cœur de ville, nos achats permettront de pérenniser leur activité.

Uni·e·s pour Quimperlé
avec Michaël Quernez – majorité municipale

« Gouverner, c’est prévoir ; ne rien prévoir […] c’est courir à sa perte. »

Cette citation d’Émile De Girardin, reprise par d’autres, rappelle aux « Élus » leur devoir d’écoute, d’analyse, de réflexions et de débats, puis de décisions ; toujours dans l’intérêt des contemporains et des générations futures ; l’adage le dit aussi : « Mieux vaut prévenir que guérir ».

Notre groupe, QDE, estime que « gouverner », c’est identifier les causes des problèmes et agir sur celles-ci, afin d’en limiter voire d’éviter les conséquences, souvent prévisibles :

Respect et protection du Vivant, lutte contre toutes les formes de pollutions, économies d’énergies et moindre consommation (sobriété), conversion vers une agriculture paysanne, biologique, non intensive, recyclage des objets ou des végétaux qui passent de « déchets » à « trésors », etc.

Par ces actions collectives, nous réduirons les conséquences néfastes, tels empoisonnements et maladies chroniques, gaspillages, raréfaction des ressources et des énergies, etc. Nous voyons tous que les prix augmentent, que les « fins de mois difficiles » (provoquant la révolte populaire des Gilets

Jaunes en novembre 2018) se sont aggravées ; salaires et pensions sont bloqués. Les économies, française et mondiale, vont de mal en pis ; l’endettement s’aggrave… Le format limité de cette tribune ne permet pas de développer une analyse pertinente des enjeux géopolitiques du monde, mais…comme toujours, en conséquence, les Peuples sont les victimes. Des temps difficiles adviennent ; les cacher serait malhonnête.

Alors nous devons collectivement anticiper les difficultés pour éviter les drames, sociaux et sociétaux. Cette perspective oblige tous les acteurs économiques à se rencontrer et à co-agir pour la « résilience » du territoire ; ainsi en cas de crise majeure, nous pourrons subvenir aux besoins essentiels.

Organisons les circuits-courts (producteurs/ consommateurs), l’autonomie alimentaire (en réduisant

les intrants chimiques et toxiques), les ressources en eau potable, le retour à des « mobilités douces » (vélo, pédestre, cheval), la relocalisation des productions, etc. Ainsi, chacune et chacun, soyons ces « acteurs économiques », car l’avenir sera ce que NOUS en ferons.

« Aux actes, Citoyens ! »

Les élus de QDE
Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie

Quimperlé Communauté et sa ville centre épinglés par la chambre régionale des comptes

La chambre régionale des comptes a rendu public les rapports des comptes concernant les années 2016 à 2021 pour Quimperlé et pour Quimperlé communauté.

Ces deux rapports, globalement positifs, mentionnent cependant des remarques qui interpellent. Il y apparaît que l’intercommunalité rétribue insuffisamment la ville centre en charges de centralités tout en étant « trop » généreuse avec les autres communes.

Messieurs Miossec et Quernez ont perçu ces remarques comme anecdotiques et ont aussitôt tenté de minimiser ce bémol en s’accordant pour souligner le dialogue, les efforts, la confiance, le travail mutuel avec la brassée de fleur et leur autosatisfaction habituelle.

Pourtant, ce sentiment est loin d’être partagé par le contribuable quimperlois qui de ce fait, est injustement défavorisé par la charge financière imposée. Des améliorations sont-elles attendues pour 2022 et les prochaines années ? Pas certain si pour exemple on regarde le financement de deux dossiers régulièrement relevés par notre opposition et toujours balayés d’un revers de manche par nos édiles :

– complexe tennistique : Quimperlé : 56,04 % – QC : 6,61 %

– échangeur de Kergostiou : Quimperlé : 39,17 % (725.318 euros) – QC : 14,71 %

Ces sujets, pour lesquels notre liste (ni dupe, ni nupes…) est très favorable, sont importants pour Quimperlé et son intercommunalité, le complexe tennistique dont les travaux de restructuration sont devenus indispensables pour un club, son école et son équipe de Nationale 1 qui contribuent au rayonnement de la communauté de communes et l’échangeur « Bigard » souhaité, promis et attendu depuis de nombreuses années pour sécuriser et fluidifier le trafic routier des poids lourds sont deux dossiers qui montrent que le déséquilibre des investissements entre les deux collectivités perdurera.

Au niveau national, les perspectives économiques ne sont guère réjouissantes pour la fin de l’année, alors profitons des prochains mois pour faire le plein de soleil et d’énergie positive.

Bel été à tous.

Serge Nilly, Bruno Goenvic et leur équipe

Avril 2022

La perte de pouvoir d’achat plombe l’attractivité de la ville

Dans le cadre du budget municipal 2022, pour tenir compte de la situation particulière que nous subissons de plein fouet avec une inflation galopante, déjà importante en 2021, mais accentuée avec le conflit russo-ukrainien, j’ai défendu et proposé avec détermination une baisse des taux de la taxe foncière et de la taxe ordures ménagères.

À cette situation inflationniste particulière, il faut une réponse adaptée et sociale. La majorité intercommunale, ainsi que celle de la municipalité quimperloise, ont ignoré ma demande et ont décidé d’augmenter démesurément impôt et taxe (+ 3,4% pour chaque). Honteux, d’autant plus que le pouvoir d’achat va être encore plus impacté par une aggravation de la facture d’assainissement : + 6% dès 2022, et celle de l’eau à partir de 2023 notamment pour les familles quimperloises. L’attractivité de notre ville-centre souffre. Pour 2022, rien n’est fait pour l’améliorer. A ces augmentations des impôts et taxes, à l’aggravation des factures d’eau et assainissement, il faut également ajouter la fin de l’exonération sur les deux premières années de la taxe foncière sur les nouvelles constructions, comme c’était le cas avant, et une augmentation de la taxe d’aménagement (dite taxe « abri de jardin ») de 7%.

Cette politique antisociale portée par une majorité politique partisane, je la condamne fermement.

Culture : les quimperlois ont le droit de découvrir ce qu’ils ont acheté

La dernière donation d’une œuvre de Xavier Krebs par sa famille à la commune de Quimperlé, ainsi que les informations communiquées à cette occasion m’interrogent sur certains points et m’oblige réitérer des propositions : Quelle est la valeur de la collection municipale estimée à plus de 500 œuvres ? Comme j’ai eu l’occasion de le proposer, il est légitime que les Quimperlois puissent en profiter dans le cadre d’une exposition permanente et évolutive annuellement.

Dès cette année un projet doit être initié afin de répondre à cet objectif. Si tel n’est pas le cas, il conviendrait alors de geler immédiatement toute dépense communale dans ce domaine, car accroitre cette collection qui resterait bunkerisée n’aurait alors aucun intérêt pour les Quimperlois. Concernant les achats au cours du dernier mandat (2015-2020), rappelons que la dépense s’est élevée à 24 025 €. Ce n’est pas rien, et ce sont nos impôts.

Alain Kerhervé et son équipe

Quimperlé, ville active et sportive

Labellisée Ville Active et Sportive depuis 2017, Quimperlé est évidemment une terre de sport depuis bien plus longtemps. Ce label vient affirmer un peu plus l’engagement sans borne des bénévoles des associations sportives locales et aussi bien sûr l’investissement de la collectivité pour le développement de la pratique auprès du plus grand nombre. Un investissement qui se traduit par la réalisation d’équipements d’envergure, tels que le complexe de Kerjouanneau, ouvert au cours du dernier mandat, le pôle tennis, dont le chantier de rénovation-extension a été lancé en février, et le gymnase de Kerneuzec, qui va bénéficier d’ici la fin du mandat de trois espaces sportifs supplémentaires.

Depuis 2014, l’investissement en faveur de la pratique sportive n’a jamais été aussi ambitieux et conséquent.

Au-delà des équipements dits structurants, nous avons aussi la volonté de développer la pratique libre, avec de petits équipements ouverts à toutes et à tous, tout au long de l’année. Ainsi, trouve-t-on aujourd’hui dans le parc du Bel-Air un terrain multisports, dans le parc des Gorrêts un espace de fitness/musculation de plein air (street workout) qui devrait être complété par un autre équipement du même type sans doute le long de la promenade Brévini… Dans le même esprit, un terrain multisports a été aménagé à l’école Kersquine et est accessible au public en dehors des horaires scolaires. D’autres projets sont en réflexion, à commencer par la réalisation d’un skate-park qui, on le sait, est très attendu. Ce projet sera mené en étroite concertation avec l’ensemble des parties concernées, comme c’est le cas pour chacun de nos projets. Parce qu’il ne peut en être autrement pour des équipements publics qui sont destinés à toutes et à tous. Et aussi parce que les activités physiques et sportives constituent un bien commun qui ne peut être construit et développé que de façon collective.

Que ce soit en matière de santé, d’éducation, de bien-être, de solidarité ou simplement de bien vivre ensemble, le sport tient une place essentielle et incontestable. C’est ce qui guide l’action de la municipalité depuis 2014.

Uni·e·s pour Quimperlé
avec Michaël Quernez – majorité municipale

Les institutions publiques au service des intérêts de la population, et non l’inverse.

À peine sortis de la « psychose collective », nous voilà projetés dans une « hystérie collective ». Des lois liberticides, des atteintes constitutionnelles graves, la négation des valeurs humaines fondamentales, ont permis de faire accepter une Société d’apartheid où il faudrait renoncer à sa liberté/souveraineté individuelle pour éviter la ségrégation !

Aujourd’hui, nous les Peuples, sommes encore une fois, au centre des « enjeux » géo-politiques et géo-stratégiques que se livrent les puissances financières internationales ! Jean Jaurès l’a dit : « Le capitalisme porte en lui la guerre, comme la nuée porte l’orage ».

En conséquence, d’autres temps difficiles approchent : récession économique, inflation importante, pénuries alimentaire et énergétique ; là encore, une grande part de la population sera impactée.

Face à l’imminence de cette crise économique, le bon sens demande des investissements publics « raisonnés », orientés vers la résilience du territoire et les solidarités, anticipant une réduction des subventions de l’État. Autonomie énergétique : Hélas, d’autres choix coûteux ont été privilégiés, tels le « complexe tennistique » ou le Conservatoire de Musique…

Autonomie alimentaire : Les mairies doivent inciter et aider la population à cultiver ses légumes, dans les jardins ou sur des terrains mis à disposition ; le monde agricole devrait également adapter rapidement ses pratiques. Nous appelons chacun.e à agir maintenant, au sortir de l’hiver !

Production locale, consommation en circuits-courts, commerces de proximité, réseaux d’entraides, lien social, accueil physique dans les services publics, etc. Tous ces points étaient au coeur de la campagne de QDE, car à chaque instant, le Bien commun est notre préoccupation ! Nous rappelons que de nombreuses personnes n’ont pas, n’ont plus accès à l’épicerie sociale, bien qu’étant en dessous du seuil de pauvreté. Nous connaissons ces personnes, qui ne chauffent déjà plus leur logement, qui n’ont plus les moyens d’avoir un véhicule ou même du carburant et qui récupèrent de la nourriture dans les poubelles. Gageons que nos décideurs locaux réorienteront les projets de budgets, pour s’adapter à la réalité populaire.

Les élus de QDE
Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie

Avenir radieux ?

Les années passent, certains dossiers avancent, d’autres moins..

Ainsi, au revoir le PLU et bonjour le PLUi. Plusieurs Quimperlois espèrent que ce nouveau venu gommera des incohérences ; ainsi par exemple route de Lorient, suivant les interprétations, des terrains non constructibles sont devenus constructibles, rue Terre de Vannes certains autres de moins d’un hectare donc inexploitables pour les agriculteurs et équivalents à des « dents creuses » persistent à rester des terres agricoles et à Kerambourg un terrain de plus de 4 hectares a été déclaré constructible… Autre dossier attendu, le plan vélo. Nous demandons (ou espérons) enfin une liaison véritablement sécurisée entre le futur giratoire « Bigard » et la D224 à l’entrée de Clohars Carnoet via Kerrez et la forêt de Toulfoen. Compte tenu des chemins et des voies existantes, un tel projet est réalisable sans dépenses excessives (peut-être une participation de Quimperlé Communauté grâce à la manne financière apportée par l’augmentation du tarif de l’eau des Quimperlois?).

Pour les piétons, nous insistons sur une forte demande de sécuriser les traversées de rues sur les passages protégés, au minimum par des marquages régulièrement rafraîchis en attendant de véritables améliorations et innovations.

Autre sujet « qui fâche », la vidéoprotection ; subventionnée par l’état, elle est devenue quasiment indispensable de nos jours dans les villes pour dissuader une faible minorité et rassurer une forte majorité mais elle ne semble toujours pas d’actualité à Quimperlé.. Enfin, comment ne pas avoir une pensée pour nos voisins Ukrainiens. On nous demande chaque jour de « sauver la planète » et pourtant c’est notre monde qui s’écroule. La folie d’un nostalgique de l’ère soviétique (politique adulée par l’intelligentsia de gauche pendant de nombreuses décennies) mène la guerre au coeur de l’Europe sous nos regards impuissants.

Pensons-y au moment de voter, notre réponse ne doit pas mener d’autres mouvements de haine aux plus hautes responsabilités.

Serge Nilly, Bruno Goenvic et leur équipe

Janvier 2022

Malgré les nuages annoncés, que 2022 vous apporte bonheur et santé !

2022 sera-t-elle l’année qui verra une évolution favorable de la situation sanitaire nous permettant de retrouver une vie plus agréable au sein de nos familles, avec nos amis et reprendre nos occupations professionnelles ou associatives ? Nous le souhaitons fortement toutes et tous. C’est la raison pour laquelle, à l’image de la majorité de nos concitoyens, j’appuie sans réserve une politique de vaccination en corrélation à une utilisation optimale du passe-sanitaire et en respectant les gestes barrières et le port du masque.

Le drapeau du pouvoir d’achat en berne : Mais 2022 sera aussi, et nous le regrettons, une année de perte du pouvoir d’achat ; pour les actifs comme pour les retraités :

  • Augmentation pour les seuls Quimperlois du prix de l’eau et de l’assainissement collectif de 8 à 12 € par an, et ce pendant les 7 prochaines années, pour une consommation d’une famille moyenne ;
  • Une revalorisation de la taxe foncière des propriétaires de 3 % (prévisions au 9 décembre 2021 ;
  • Une augmentation de la taxe de ramassage des ordures ménagères (TEOM) d’un pourcentage identique ;
  • La fin de l’exonération sur les deux premières années de la taxe foncière sur les nouvelles constructions, comme c’était le cas auparavant.

Cette perte de pouvoir d’achat d’origine locale devient de plus en plus insupportable dans la mesure où elle s’aggrave d’une inflation forte sur les produits et services de première nécessité : alimentation, carburants, énergie…

Le territoire s’appauvrit et l’attractivité s’érode : Ce territoire s’appauvrit. Tel est le constat établi par l’intercommunalité dans la « convention territoriale globale » dévoilée au cours du dernier Conseil municipal du 1er décembre dernier. à cette occasion, j’ai, une nouvelle fois, soulevé et déploré le désert médical qui s’étale inexorablement : manque de généralistes, disparition des spécialistes, etc… alors que l’accès aux soins est un critère essentiel de l’attractivité d’un territoire. La santé n’est évidemment pas le seul élément susceptible d’attirer sur Quimperlé de nouveaux habitants, des familles moyennes, apportant à notre ville tous les éléments d’un équilibre sociologique indispensable au développement harmonieux de notre cité, également économique et commercial de proximité. Mais il est essentiel. Et immédiatement ! l

Alain Kerhervé et son équipe

Quimperlé Ville solidaire

La Ville de Quimperlé s’attache à mettre en oeuvre une politique d’action sociale proactive et a pour actions phares de mettre au coeur de de notre cité solidarité, cohésion et mixité sociale.

En 2021, l’épicerie sociale a permis à 150 familles de compléter à moindre coût leurs achats alimentaires de première nécessité, tout en bénéficiant d’un accompagnement social de qualité. Des ateliers collectifs favorisant le lien social ont été mis en place : le théâtre, les ateliers cuisine, le jardin potager…

L’attention portée aux personnes âgées est aussi au centre de notre action, à travers le service d’aide à domicile et les différentes actions de lutte contre l’isolement. Cette année, le cinéma, l’art thérapie, la visite de Kernault, le soutien aux associations, les cadeaux de fin d’année ont pu profiter à bon nombre d’entre elles. La qualité du service d’aide à domicile permet à près de 270 Quimperlois et Quimperloises de bénéficier d’un accompagnement assuré par un personnel qualifié, à l’écoute, attentif à leurs besoins et à ceux de leur entourage.

Quant à l’action sociale de proximité, elle se concrétise au quotidien par un dispositif d’aide et de secours à destination des Quimperlois·es en difficulté, que ce soit des familles ou des personnes isolées, pour une aide à la cantine scolaire comme pour une aide alimentaire d’urgence, un soutien financier ponctuel, une domiciliation, ou un accompagnement social.

Le CCAS prend aussi en charge des situations souvent complexes de forte précarité (logement insalubre, isolement, non accès aux droits) et participe à la mise en oeuvre de solution d’aide et de protection des personnes. Sans oublier le logement, avec le partenariat avec les bailleurs sociaux et par le développement de projets inclusifs telle la future résidence Leuriou.

Notre action s’inscrit également dans le projet social de territoire, piloté par la Communauté de communes, qui permet de créer toutes les conditions nécessaires à l’harmonisation et l’optimisation des partenariats et des actions dans le champ social pour répondre aux attentes de nos concitoyen·ne·s.

Uni·e·s pour Quimperlé
avec Michaël Quernez – majorité municipale

L’avenir sera…ce que nous en ferons !

Année 2022, année charnière ; nous appelons de nos voeux l’avènement d’une société plus humaine, apaisée, saine et solidaire.

Notre groupe politique citoyen, apartisan (et minoritaire) s’est donné, entre autres missions, de défendre une meilleure justice sociale, de dénoncer les atteintes faites aux « faibles », aux « opprimés », aux « invisibles », aux « minorités ». Nos aînés ont lutté et combattu pour obtenir et sauver la Liberté, l’Égalité et la Fraternité.

Le code pénal, en son article 225, interdit toute forme de discrimination. Pourtant le « pass-sanitaire » crée une discrimination, qui prive une partie de la population d’accès à la Culture, à la pratique du Sport ou à l’Hôpital. Rendre les « tests » payants rajoute une discrimination sociale. Décider, sans justification scientifique, que ces « tests » ne sont maintenant valables que 24 heures, procède du même chantage.

Lors des derniers conseils (municipal et communautaire), nous avons dénoncé ces exclusions médico-socioculturelles liées au pass-sanitaire. L’urgence sociale, c’est aussi de s’occuper des gens qui ne peuvent se chauffer ou manger à leur faim. L’urgence, c’est aussi d’accueillir les détresses psycho-sociales générées par des discours anxiogènes ou par des emplois précaires ou par l’exclusion. L’urgence, c’est aussi de retrouver la raison, pour cesser de maltraiter les enfants, obligés à nouveau de porter un masque-muselière à l’école !

L’urgence, c’est aussi de permettre à chacun.e d’avoir un logement, donc une adresse postale, nécessaire pour obtenir un emploi…Tant de logements sont vacants… QDE soutient toutes les actions qui protègent l’accès aux besoins essentiels, soins, sport, art et culture compris ; qui permettent à chacun.e de vivre décemment, sans être dans l’angoisse permanente du lendemain ; qui respectent la dignité.

Enfin, urgence environnementale : QDE dénonce l’immobilisme qui aggrave les causes de nos maux : sols agricoles appauvris et empoisonnés ; industrie « agro » produisant une alimentation « bas de gamme » nuisible à la santé ; biodiversité ravagée ; océans envahis de plastiques… Nous avons tous une part de responsabilité…mais certains plus que d’autres…l

Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie et leur équipe

Incivilité et/ou insécurité. Pensée pour Pierrick.

La qualité de vie au sein d’une commune a deux ennemis, l’insécurité et les incivilités. L’une se nourrissant parfois de l’autre.

A l’occasion des réunions de quartiers, la réponse de nos élus aux préoccupations des habitants pointe régulièrement les incivilités, nous ramenant invariablement à notre propre responsabilité et dédouanant par la même l’équipe municipale… Les incivilités seraient donc une fatalité contre laquelle la mairie ne peut pas agir ?

Pourtant, de nombreuses « incivilités » génératrices d’insécurité (pneus crevés, feux de poubelles, trafic de drogue, altercations alcoolisées, vitesse excessive, détérioration du mobilier urbain, non respect des passages piétons, …) seraient aisément évitées par la présence dissuasive de quelques caméras de surveillance.

La mairie, aiguillonnée par la LDH et autres groupuscules gauchisants résiste toujours à cette évidence alors que même l’irréductible maire de Brest a cédé aux injonctions de ses habitants.

D’autre part, l’insécurité liée au manque ou à la mauvaise visibilité de nuit (anxiété de marcher seul par crainte des obstacles ou des mauvaises rencontres, circulation à vélo, …) n’est pas non plus une fatalité et serait évitée grâce à un meilleur éclairage sans forcément augmenter la facture d’électricité (modernisation des installations, détecteurs de présence, diminution de l’intensité, éclairage plus directionnel, signalisation rétroréflechissante sur les routes…).

La décision de suivre la mode actuelle en plongeant dans le noir complet des quartiers entiers, si elle peut économiser quelques euros, elle ne contribuera certainement pas à la sécurité des couche-tard et des lève-tôt.

Notre collègue Pierrick nous a quitté brutalement, nous présentons nos sincères condoléances à sa famille et ses proches. A notre grande surprise Monsieur Quernez s’octroie le poste d’adjoint aux ressources humaines alors qu’il occupe déjà beaucoup de fonctions. Quel mépris et un manque certain de considération du travail effectué par son adjoint tout juste disparu. ll

Serge Nilly, Bruno Goenvic et leur équipe

Octobre 2021

Quimperlé et la souveraineté communale. un combat à mener.

Les leçons du double scrutin départemental et régional de juin dernier (Abstention record : 65%) s’impose : le désintérêt d’un large éventail de la population, toutes sensibilités confondues, et une méconnaissance des structures locales intermédiaires en raison à la complexité du « millefeuille » administratif et des compétences attribuées à l’une et l’autre.

De cette regrettable réalité, il ressort des sondages et commentaires, que les Français sont très attachés à deux élections majeures : la présidentielle au suffrage universel et les municipales, échelon de base de la démocratie.

Une évidence…

La commune est la garantie de proximité appréciée à défendre sans réserve, d’autant plus qu’elle est la seule collectivité territoriale à bénéficier depuis 2015 de la clause générale de compétence. La crise sanitaire subie depuis mars 2020 confirme cette évidence tant les actions des élus locaux, et notamment celle du maire, ont été marquantes.

… Et pourtant

Fin 2020, le « pacte de gouvernance de Quimperlé communauté » imposé sans aucune discussion est venu entamer cette évidence.

Quel avenir pour la commune face à la boulimie communautaire ?

Dans la vie communale, en commission et en Conseil municipal, lors de réunion portant sur l’aménagement de notre commune et sur la vie quotidienne des Quimperlois, vos élus se voient trop souvent opposer de façon péremptoire la réponse : « Ce n’est plus de notre compétence, mais celle de l’intercommunalité ! ». Fin du débat.

Comment un élu peut-il admettre que les représentants des 15 autres communes du territoire puissent imposer un aménagement sur notre ville sans qu’au préalable les élus locaux aient pu en débattre en Conseil municipal, et sans que la population se soit prononcée ? L’exercice et la mise en œuvre des compétences intercommunales doivent se faire en partenariat avec les communes. Pour ma part, je ne l’accepte pas. Jamais ! Certains de mes collègues du territoire connaissent depuis longtemps ma position inflexible sur ce thème. Maintenant, c’est à vous, Quimperloises et Quimperlois, de réagir. À défaut, notre ville sera inféodée à l’intercommunalité et privée de sa souveraineté territoriale.

Alain Kerhervé et son équipe « Quimperlé d’abord »

Des associations garantes du lien social

La rentrée scolaire est un temps fort du mois de septembre. Le forum des associations marque quant à lui la traditionnelle reprise de la vie associative.

Et cette année, après une année difficile due au Covid, nous avons absolument tenu, en nous adaptant aux aléas sanitaires du moment, à ouvrir à nouveau grand les portes de l’espace Benoîte-Groult, pour que les Quimperlois·e·s se retrouvent et prennent connaissance des nombreuses activités proposées.

Un espace Benoîte-Groult dont nous avons d’ailleurs amélioré grandement ces dernières années la qualité de l’accueil. Et cet été nous avons saisi l’occasion d’une moindre activité associative pour changer entièrement le parquet et renouveler totalement l’éclairage.

Ce forum fut aussi l’occasion de rencontrer des bénévoles qui œuvrent toute l’année et de les remercier de leur disponibilité et engagement sans faille.

Toutes ces associations, près de 200, permettent en effet aux Quimperlois·e·s de découvrir de nouvelles activités adaptées à chaque âge de la vie. Elles sont aussi à l’origine de nombreuses actions de prévention et d’éducation, favorisant ainsi le dialogue et le partage entre générations.

Dans un contexte sanitaire contraint, qui a provoqué de profondes divisions au sein de notre société et l’ont même fracturée sur certains sujets, elles ont également contribué à maintenir l’écoute et le dialogue, le respect et le civisme.

Elles savent en effet se mobiliser pour sensibiliser les acteurs de la vie sociale, promouvoir la diversité, lutter contre les discriminations. Qu’il s’agisse d’aider les personnes âgées à sortir de l’isolement, d’apporter des solutions aux ménages surendettés, d’offrir un toit ou un repas à ceux qui sont à la rue, ou tout simplement d’être à l’écoute des souffrances, les bénévoles ne comptent ni leur temps ni leur énergie.

Plus encore que les autres années, nous avons donc été à leurs côtés pour leur apporter un soutien sans faille, en maintenant le montant des subventions (320 000 € en 2021) ou en leur apportant une aide au cas par cas.

Car nous en sommes convaincu·e·s : on ne peut bien vivre en société, transmettre, aimer, rire ou créer qu’en présence des autres, qu’ils nous ressemblent ou qu’ils soient différents.

Uni·e·s pour Quimperlé
avec Michaël Quernez – majorité municipale

« Tout va bien, madame la marquise ». Vraiment ?

Bonjour à toutes et tous. C’est la rentrée, nous espérons que vous avez passé un bel été.

Depuis des mois, toutes les strates politiques se préoccupent de notre « santé », définie par l’OMS comme « un état complet de bien-être, physique, mental et social et pas seulement comme une absence d’infirmité ou de maladie ». Cette attention oblige donc désormais à garantir des conditions de vie et d’environnement optimales pour être et rester en « bonne santé ». Nous attendons encore la cartographie des zones polluées aux métaux lourds de notre commune. Nous continuons de demander un « arrêté » pour éloigner les pesticides des habitations. Nous continuons de demander que l’exposition aux ondes électromagnétiques soit mesurée dans chaque établissement scolaire. Nous demandons la mise en place de purificateurs d’air dans les classes, très utiles si l’on ne peut aérer ou durant l’hiver : un investissement d’environ 1000 euros par classe. Nous réitérons notre souhait que les enfants mangent des repas de cantine entièrement issus de l’Agriculture Biologique et locale : ce sont là des choix politiques dont nos enfants nous remercierons ! Nous demandons que les associations concernées puissent bénéficier d’un accès à la terre pour jardiner. Nous demandons que soit mesurée la pollution atmosphérique sur les principaux axes de notre cité : chaque année, en France, 4 8000 personnes décèdent à cause de cette pollution. Nous réitérons la demande d’un plan-vélo et la création de pistes cyclables, sécurisées, qui favorisent ce type de déplacement (bénéfique pour la santé et l’environnement). Nous sollicitons la mise en place de ralentisseurs, surtout devant toutes les écoles ; le sujet des « zones 30 » devrait faire l’objet d’une réunion publique usagers-élus. Face à la pénurie de logements et à l’envolée des prix, nous suggérons la mise en place urgente d’une Commission extra-municipale (ou communautaire) pour « l’Habitat alternatif ». Nous demandons aussi une communication sur l’enquête concernant les dégradations de véhicules en basse-ville. Voilà Citoyennes et Citoyens, les demandes que nous portons pour améliorer notre vie collective.

Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie et leur équipe

Taxe foncière dissuasive et manque de logements… Comment se loger à Quimperlé ?

Les logements sociaux sur Quimperlé sont au coeur des préoccupations de la mairie. Tous les programmes de création ou rénovation leurs sont en majorité dédiés. Politique assumée et à amplifier selon certains, stratégie visant essentiellement à soigner son électorat pour d’autres. Tout n’est pourtant pas rose dans notre cité. De nombreux logements vacants sont vétustes mais les propriétaires ne souhaitent pas les rénover (donc taxer plutôt que chercher à comprendre), de potentiels nouveaux arrivants sont rebutés par la valeur locative cadastrale (qui détermine la taxe foncière) nettement plus forte que dans les communes environnantes, des personnes âgées ou seules souhaitent quitter leur maison individuelle pour un appartement confortable mais pas d’offre existante et enfin, l’insécurité, imaginaire ou en augmentation préoccupante selon les avis…. Bien sûr, les logements sociaux sont indispensables et il est du devoir d’une municipalité de permettre aux familles avec de faibles ressources financières d’accéder à un logement décent. Toutefois, le bassin de vie lorientais étant quasiment saturé en Morbihan, de nombreuses familles disposant de revenus confortables souhaitent s’installer dans le pays de Quimperlé ; dommage que notre ville, arc-boutée vers les logements sociaux et l’accueil des migrants n’offre pas l’attractivité dont bénéficient pourtant nos voisins de Rédéné, Clohars, Baye, le Trevoux ou Mellac. L’abbaye Blanche achetée par un investisseur privé qui engage 10 millions d’euros montre pourtant le potentiel de notre ville… Le vivre ensemble et l’inclusivité à Quimperlé ne doivent pas être sélectifs si nous souhaitons réellement inverser la tendance observée ces dernières années avec une baisse des effectifs scolarisés, une stagnation de la population et une paupérisation du centre-ville. Puisque nous parlons de logement, cet été, une nouvelle fois, des familles de gens du voyage ont investi en toute illégalité et au grand dam des riverains des terrains à Kerstrado et la Villeneuve Braouic. L’entente parfaite dans l’inaction entre la municipalité et Quimperlé Communauté est à souligner. Bonne reprise à tous. l

Serge Nilly, Bruno Goenvic et leur équipe

Juillet 2021

AMÉNAGEMENT, DÉBAPTISATION POLITICIENNE, LOGEMENTS SOCIAUX

Les Quimperlois attendent patiemment l’arrivée du Très haut débit (THD) sur la ville-centre. L’amélioration importante du débit internet demeure un atout essentiel à l’attractivité d’un territoire, d’autant plus que la Bretagne en général, et plus particulièrement le Finistère, est un territoire enclavé. Un gage d’attractivité accrue tant pour les activités professionnelles, les services à la population, et tout particulièrement au système de santé que pour les particuliers.

2012 – 2021

Au dernier conseil municipal du 26 mai, suite à mon intervention, le maire nous a promis un début de commercialisation en octobre prochain. « L’espoir fait vivre » affirme le dicton populaire, mais il est utile de rappeler que le 1er budget intercommunal réservé à cette opération d’aménagement territorial date de 10 ans. Que de temps perdu pour accroître l’attractivité de notre cité ! Le progrès, en ce 21e siècle s’appuiera, qu’on le veuille ou non, sur ces nouvelles technologies, 5G, internet…. On ne fait pas de politique hors des réalités.

L’histoire au long des rues. Les Quimperlois, mes colistiers et moi-même nous l’affirmons, ont été particulièrement choqués par le projet de certains élus de débaptiser la Rue Thiers. Vouloir renier notre histoire nationale demeure une chimère politicienne qu’il convient de dénoncer fermement. La rue Thiers, voie essentielle de notre cité, connue et reconnue de plusieurs générations ne mérite pas une telle agression. Pour ce qui me concerne, à l’unisson des Quimperlois, j’ai fait connaître mon opposition à ce projet. Pour ce qui est du nouveau lotissement de Stang an Amann, le maire et le conseil municipal ont accepté à l’unanimité ma proposition de nommer son artère principale du nom de Simone Veil, figure importante et incontestable de notre histoire contemporaine.

Logements sociaux dites-vous !

Interrogation pressante de nombreux Quimperlois : comment les bailleurs sociaux attribuent-ils un logement à caractère social, logements destinés logiquement, aux familles à capacité financière restreinte constatée et constante dans le temps ? La question mérite d’être posée, d’être prise en compte. Est-on totalement certains qu’il n’existe pas, dans ce domaine, de dérives ?

Bonnes vacances !

Alain Kerhervé

Merci aux agents de la Ville ! Le travail des employés communaux est essentiel.

Au soir de ce 19 mai, fin de confinement, l’orgue de barbarie donnait son ambiance festive sur le parvis Saint-Colomban, notre salle de cinéma La Bobine sortait de l’obscurité et retrouvait son joyeux monde, ses spectateurs, ses amoureux du 7e art pour « Adieu les cons ».

La Chapelle des Ursulines a elle aussi retrouvé son âme en ouvrant grand ses portes le 29 mai pour un Cheminement de la Maison des Archers à la salle Charlie Hebdo de la médiathèque. L’exposition de Xavier Krebs un enfant de Quimperlé redonne ainsi des couleurs de vie à notre cité et une invitation au voyage du Poulguin à l’Asie.

Le 12 juin dernier, la compagnie quimperloise « Y’a un trou dans le mur » investissait le boulodrome de Kerbertrand pour la première de son spectacle « Rouge feu », récits d’ouvriers qui résonnent au moment où la Fonderie de Caudan est en lutte.

Le 21 juin, la Fête de la Musique animait la prairie des Gorrêts, où 500 personnes retrouvaient avec plaisir les concerts de plein air.

Ces moments de culture, de rencontres, de partage, que nous attendions tant, ces retrouvailles de l’essentiel, de ce qui fait le sens et le sel de la vie, nous sont notamment offerts parce que des agents communaux sont quotidiennement sur le pont pour assurer la continuité du service public.

Dans nos écoles, à l’accueil de la mairie, dans nos parcs et jardins, sur les routes, sur les marchés, dans nos équipements sportifs, des agents de la Ville sont ainsi mobilisés depuis plus d’un an que dure cette crise sanitaire pour que vos démarches du quotidien demeurent possibles.

C’est aussi grâce à leur concours et celui des agents de Quimperlé Communauté que les centres de dépistage et de vaccination apportent toute satisfaction aux usagers, et que nous pouvons également maintenir notre centre communal d’action sociale et un service d’aide à domicile de qualité pour les personnes âgées.

Essentiels ! Sans les agents des services publics dans les mairies et collectivités territoriales (Communauté, Département, Région), hôpitaux et autres services d’Etat, notre pays n’aurait jamais pu résister à cette crise sanitaire.

Cette tribune leur est donc dédiée. En espérant que nos efforts collectifs sur le front de la pandémie nous permettront d’avoir une rentrée plus sereine et apaisée.

Belles vacances à tous…

Uni·e·s pour Quimperlé
avec Michaël Quernez – majorité municipale

Quelle place, quel rôle pour les cirtoyens durant le mandat « représentants-élus ? »

Lors du dernier Conseil Municipal, l’équipe majoritaire a confirmé son projet de « ludothèque ». Illustration parfaite de la méthode que nous dénonçons : Déjà 147 000 € engagés pour acheter l’ensemble du bâtiment ! Mais ce projet répond-il à une réelle priorité pour la ville ?

Quel coût au final ?

QDE prône la « démocratie participative », aussi nous demandons que les Citoyens soient associés, afin de tirer le meilleur parti de ce bâtiment, d’optimiser les dépenses et de répondre à diverses problématiques : « Oui » pour le jeu, mais aussi « oui » pour un lieu abrité permettant aux jeunes de se retrouver, ou encore « oui » pour des animateurs-référents capables d’entendre ces jeunes. Les Quimperlois.es doivent être impliqué.es dans les réflexions multiples qui s’imposent : Quel plan prévisionnel pour un développement équilibré entre la haute-ville et la basse-ville ? Quand la Commission dédiée au Plan Local de Déplacement va-t-elle se réunir, associant les élus ET des usagers ? Car oui, limiter la circulation à 30km/h est intéressant, mais avec des aménagements dissuasifs, permettant d’affecter la Police Municipale vers d’autres missions, plus préventives et pas seulement répressives…Où sont les itinéraires sécurisés pour les vélos ? Pour les projets importants, l’ensemble de la population devrait être sollicité par des Référendums Locaux, précédés de réunions d’informations et de débats. De nombreuses Communes fonctionnent ainsi. Nous exhortons les Citoyens à ne plus être des spectateurs passifs…et des payeurs actifs ! Le rôle fondamental des élus, et surtout des Référents de Quartier doit être rappelé : être au service des habitants ! Les rencontrer, dialoguer, faire du lien social et inter-humains, libérer la parole, entendre les doléances, désamorcer les tensions, être l’interface entre les services municipaux et les habitants, être les conciliateurs en cas de problèmes de voisinage, rappeler les règles municipales, etc. QDE est aussi porte-paroles des Citoyens déçus ou nonentendus par le groupe majoritaire (quimperle-decidonsensemble@protonmail.com). Enfin, bientôt le plaisir de retrouver les artistes dans les rues et sur les marchés ?

Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie et leur équipe

DES NOUVEAUX VISAGES, PAS TOUJOURS DE NOUVEAUX ESPOIRS

Ouf, les contraintes sanitaires s’allègent, nous pouvons enfin voir des visages et des sourires. C’est un réel plaisir de revoir nos proches, nos amis, nos collègues sans ce masque trop longtemps supporté. Les masques tombent, les subtilités de la langue française permettent d’y voir la libération de ces contraintes ou l’arrivée de nouveaux visages que ce soit suite aux récentes élections ou des changements de conseillers municipaux. Pas toujours simple pour les électeurs de savoir qui sont les porteurs de leurs souhaits, de leurs espérances, parfois de leur colère.

Le taux d’abstention et son triste record de juin indique avec violence la désillusion de notre électorat et la perte de crédibilité des élus trop souvent retranchés derrière des mots et des slogans vidés de leur sens, des convictions portées en étendard et jetées à terre lors des sinistres marchandages de fusion. Des masques tombent des visages changent.

Au conseil municipal notre liste présente aussi de nouveaux visages mais toujours issus du groupe de travail qui œuvre depuis mars 2020 au sein duquel la participation sans faille des élus démissionnaires reste active. La campagne des départementales a été l’occasion de se renforcer et retrouver des personnes de qualité, profondément ancrées dans les valeurs de la Droite et du centre, afin d’affirmer notre positionnement politique et porter la voix des Quimperlois.

Il est toutefois primordial de retrouver avec gourmandise (et prudence) les plaisirs qui nous ont cruellement fait défaut ces derniers mois. N’oubliez pas de vous faire vacciner par solidarité (mot non réservé à une seule couleur politique) pour respirer sans crainte à pleins poumons, profiter de nos innombrables pistes cyclables, de la qualité de l’eau et des berges de la Laïta, de l’attrait du port touristique de Quimperlé, de la propreté et la sécurité de nos rues, déambuler en ville sur les trottoirs dont l’accessibilité et la qualité est jalousée ou tout simplement converser avec le monde entier grâce à la puissance de notre réseau de fibre optique, en train d’arriver depuis à peine cinq ans.

Bonnes et joyeuses vacances.

Serge Nilly, Bruno Goenvic et leur équipe

Avril 2021

BUDGET 2021, JE N’AI PAS VOTÉ CONTRE

Véritable chimère, règle absolue identifiée par cette marotte « je suis de la majorité, donc je vote pour. je suis dans l’opposition, donc je vote contre » n’a aujourd’hui plus aucun sens. Je la réfute.
Une réflexion objective et honnête doit prendre en compte les réalités et se nourrir principalement des délibérations votées à l’unanimité en Conseil municipal ces derniers mois, lesquelles s’imposent de facto au budget :
• les plus importantes relatives aux investissements, planifi és sur plusieurs années et financés pour une part importante par d’autres acteurs publics (état, Région, Département…), sans oublier que c’est de l’argent public, donc nos impôts.
• la non-augmentation du taux des impôts locaux pour cette année,
• les subventions aux associations quimperloises conservées.
• les aides financières accordées aux écoles privées que nous dicte la loi, indispensables au libre choix des familles,
mais je regrette que le maire ne me suive pas sur un renforcement réel des mesures pour mieux lutter contre l’insécurité.
Les villes de Quimperlé et de Quimperlé communauté sont étroitement liées ;
Il convient donc aussi de prendre en compte les orientations budgétaires de Quimperlé communauté.
En 2022, j’en suis intimement persuadé, la pression fiscale de Quimperlé communauté va s’alourdir : pour les Quimperlois, prix de l’eau et assainissement plus élevés, taxe foncière intercommunale dans le collimateur, taxe Gemapi envisagée dès 2022, taxe d’aménagement sur les zones d’activité perdue pour les communes, mais aussi une réflexion sur un partage de la taxe foncière communale des particuliers et des familles…
Attention, un vent fort s’annonce sur le Pays de Quimperlé pour s’y opposer.
Élu depuis 2008, l’avenir de la ville-centre et la satisfaction des Quimperlois sont les seules considérations à prendre en compte… rien d’autre !

Alain Kerhervé

POUR PLUS D’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES

Comme vous l’avez constaté en lisant le dossier sur l’égalité, notre équipe agit concrètement pour une meilleure prise en compte des attentes, aspirations, projets des filles et des femmes de notre cité.
Ces six dernières années certaines des actions mises en avant dans ce magazine ont été menées conjointement avec notre intercommunalité.
la nomination récente de Pascale Douineau, notre adjointe à l’égalité, en qualité de conseillère déléguée communautaire à l’égalité, va d’ailleurs permettre une action encore plus coordonnée et concertée entre la Ville de Quimperlé et Quimperlé communauté, de mieux associer à ces enjeux de société toutes les communes du pays de Quimperlé.
nous répondons également avec enthousiasme aux sollicitations nationales pour apporter notre témoignage sur les différentes étapes à mettre en œuvre pour mener à bien une telle politique.
Comme à l’occasion de la journée de travail du 8 mars dernier organisée par l’AFCCRE (association française du conseil des communes et régions d’Europe) qui assure en France le suivi et la promotion de la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale, au cours de laquelle nous avons partagé notre expérience et appris avec satisfaction que de nombreuses collectivités territoriales s’engageaient à signer cette dernière.
En effet nos collectivités sont à n’en pas douter les plus à même, étant les plus proches des citoyennes et citoyens, à combattre les inégalités du quotidien entre les femmes et les hommes, en commençant dès le plus jeune âge. D’où le projet de reconfiguration de l’école de Kersquine inscrit au budget 2021.
un budget adopté le 24 mars dernier qui va nous permettre d’agir en ce domaine comme en bien d’autres pour le bien vivre ensemble au cœur de notre cité.

Uni·e·s pour Quimperlé
avec Michaël Quernez – majorité municipale

QUIMPERLÉ-DÉCIDONS ENSEMBLE, CITOYENS DE L’AGORA

Quimperlois.es, malgré le contexte, nous devons résister à la psychose, au défaitisme, nous devons renouer du lien inter-humain et social, retrouver le sens de la solidarité, refaire Société ; l’Autre n’est pas notre ennemi.
QDE priorise toujours les aspects humains et environnementaux, avant les « projets structurants », onéreux et parfois « non-essentiels » en ces temps de crise socio-économique.
Aussi nos Jeunes doivent-ils être soutenus : un « tiers-lieu » et une équipe d’animateurs permettraient de lutter contre l’isolement psycho-social, évitant ainsi la spirale du désespoir et/ou du désœuvrement.
150e anniversaire : le 18 mars 1871, la Commune de Paris se soulevait et faisait l’expérience d’une forme de démocratie citoyenne ; quelques semaines plus tard, cette révolte fut écrasée sur ordre d’Adolphe Thiers, faisant plus de 40 000 morts ! Nous réitérons notre demande pour que la « rue Thiers » soit débaptisée ; nous proposons le nom de « Nathalie Le Mel », Brestoise d’origine, illustre héroïne du militantisme politique puis de la résistance, déportée avec Louise Michel.
Pourquoi les pavés de la basse-ville ont-ils été distribués, alors qu’il est prévu de repaver les rues concernées ? Pourquoi n’y-a-t-il pas eu un tirage au sort pour déterminer qui allait en bénéficier ?
Zone 30 km/h : Des aménagements sont nécessaires pour empêcher les excès de vitesse, limiter l’usage automobile et permettre ainsi aux cyclistes de circuler en sérénité.
L’espace d’expression des groupes minoritaires devrait être d’une page entière ; nous réitérons notre demande d’une parution bimestrielle.
Beaucoup ont apprécié notre démarche pour obtenir que les Conseils municipaux soient filmés et diffusés ;
Soyez nombreux à participer à la vie citoyenne.

Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie et leur équipe

VIVEMENT LES JOURS MEILLEURS

Puisque la situation sanitaire ne semble pas encore s’améliorer à l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, nous souhaitons encore une fois apporter tout notre soutien à tous ceux qui sont impactés dans leur vie personnelle, professionnelle ou sociale.
Trop de Quimperlois attendent pour être vaccinés et espérer ainsi reprendre une « vie normale» !
Des personnes âgées n’arrivent toujours pas à obtenir un rendez-vous pour se rendre au centre de vaccination qui ne désemplit pas.
Certains viennent d’autres villes, d’autres départements même pour être vaccinés à Quimperlé !! Ne faut-il pas essayer de penser à nos aînés locaux d’abord ?
Depuis quelques jours les jardins fleurissent et les parterres de la ville se transforment peu à peu, c’est une bonne chose, mais à cela il faut bien opposer l’état de propreté de nos trottoirs et de certaines zones de notre ville, qui laissent vraiment à désirer.
Les containers de poubelles débordent et les dépôts sauvages persistent encore trop souvent.
Les masques par terre, les déchets canins qui jonchent nos rues et trottoirs nuisent à notre image, il y va de la responsabilité de chacun. Il est temps d’agir et les incivilités doivent être punies.
Gageons que le printemps sera placé sous le signe de la renaissance de notre vie sociale, nous attendons avec impatience la réouverture des terrasses, des restaurants, les concerts et tout ce qui fait de notre ville une cité vivante.
C’est dans cet esprit que nous souhaitons la bienvenue à la nouvelle association «la loco» qui, nous l’espérons va apporter un vent de dynamisme, de projets culturels et musicaux dans le pays de Quimperlé.
Allez, hauts de coeurs, conservons le moral et retrouvons-nous vite !

Anne Daniel, Sylvain Victorin-Savin et leur équipe

Janvier 2021

EN GUISE DE VOEUX

En ce début d’année 2021, je tiens, en association avec tous mes colistiers, à vous présenter mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
Comme l’écrivait l’illustre Victor Hugo, « Saluons ensemble cette nouvelle année qui vieillit notre amitié sans vieillir notre coeur ».
Ce qui compte, avant toute autre chose, c’est une excellente santé !
Après cette calamiteuse année 2020, nous en avons tous besoin. La crise sanitaire que nous connaissons n’est pas encore terminée. La sera-t-elle bientôt ? Quimperlé a cette chance, au moment où sont écrites ces quelques lignes, de mieux s’en sortir que d’autres territoires. Faisons-en sorte que cela perdure grâce au sérieux de toute la population. La santé est la meilleure couronne dont peut s’orner l’être humain.
Mais cette crise préfigure aussi une crise économique et sociale qu’il convient d’anticiper et d’accompagner.
Aidons nos commerçants et entreprises locales à la surmonter.
Ils sont indispensables à l’attractivité de notre cité. Ils subissent de plein fouet les mesures, parfois incompréhensibles, souvent contradictoires, prises par nos gouvernants ; elles plombent la vie économique encore pour longtemps.
Alors, laissons les commerçants commercer, nous pouvons leur faire confiance.
Pour se servir de sa raison, en toute sécurité et quiétude.
Si Quimperlé n’est pas Chicago, loin s’en faut, nous ne devons pas, pour autant, lâcher la proie pour l’ombre. La sécurité est un bien public inaliénable, un droit intangible. C’est donc un devoir pour les élus de l’assumer et de prendre toutes les mesures nécessaires. Il ne s’agit pas de marchander sa liberté contre la sécurité. Les deux marchent de concert et se renforcent.

Alain Kerhervé et les membres de son équipe

NOTRE « PETITE VILLE DE DEMAIN » N’A JAMAIS COMPTÉ AUTANT D’HABITANTS !

Nous sommes 12188 (210 habitants de plus entre 2013 et 2018). 12600 si nous prenons les « comptés à part ».
Une attractivité confirmée par un marché immobilier très porteur cette année : 180 ventes et rachats contre 120 l’année passée. Avec les différentes opérations d’urbanisme publiques ou privées qui verront le jour à court terme (clairière de Kerisole, lotissements de Roscado, de Kerjouanneau…) ou à plus long terme (Stang an Aman, ilôt Saint-Yves), nous pouvons être optimistes.
Si nous nous félicitons de cette embellie, nous savons qu’il nous reste encore des défis majeurs à relever : poursuivre la reconquête des logements vacants et la rénovation des logements anciens, accentuer la présence des services publics et le dynamisme commerçant de notre centre-ville, et enfin et surtout retrouver une vitalité démographique avec des naissances plus nombreuses.
Gagner des habitants ne peut d’ailleurs être un but en soi. L’essentiel est que notre cité reste agréable à vivre.
C’est donc avec plaisir que nous avons appris ces derniers jours que Quimperlé faisait partie des villes retenues dans le cadre du programme national « Petites Villes de Demain ». Ce programme a pour objectif de permettre aux villes de moins de 20 000 habitants de concrétiser leurs projets. Il viendra compléter le dispositif de l’ORT (Opération de revitalisation du territoire) mené avec la Communauté d’agglomération courant 2021, s’ajouter aux fonds déjà déployés par l’État et la Région Bretagne dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt « dynamisme des Villes en Bretagne » dont Quimperlé a été « première lauréate » en 2019.
Ces excellentes nouvelles renforcent notre détermination à agir pour que Quimperlé soit une cité dynamique et attractive.
Bonne année à vous toutes et tous.
Bloavezh mat

Uni·e·s pour Quimperlé
avec Michaël Quernez – majorité municipale

APRÈS LA TEMPÊTE, L’EMBELLIE POUR 2021

Toute l’équipe de QDE, réunie virtuellement autour de ses trois élu.e.s, présente ses meilleurs voeux aux Quimperloises et Quimperlois.
Nous saluons toutes celles et tous ceux qui ont agi et permis à l’ensemble de la Collectivité de « vivre », malgré un contexte sanitaire et sociétal difficile :
soignants, acteurs des Services Publics (municipaux et autres), employés et chefs d’entreprises « essentielles », etc.
Nous saluons également l’engagement de l’équipe municipale « en responsabilités ».
Nous déplorons certaines mesures de gestion de crise, comme l’obligation du port du masque en extérieur ou la fermeture obligée et prolongée de nombreux commerces ; nous compatissons à la détresse de ces commerçants, « petits » par la taille… mais « grands » dans leur rôle de proximité et de lien social !
Nous appelions à des « transitions » ; cette crise (devenue économique) nous impose… des « ruptures », collectives et personnelles, ici et maintenant.
Toutes les forces politiques honnêtes et sincères dans leur mission, doivent penser et agir sur les causes, et non plus seulement subir et panser les conséquences.
QDE veillera à ce que les dépenses publiques soient vertueusement utilisées pour soutenir la résilience de nos Concitoyens face au désastre socioéconomique et psychologique qui advient.
Nous continuerons à soutenir les actions qui mettent l’Humain au centre des préoccupations politiques, bien au-dessus des « avancées technologiques » ou des « petits calculs politiciens entre amis ».
QDE, groupe politique hors les partis, continue à militer pour inciter chaque Citoyen-ne à participer à la « chose publique », à ne plus abandonner débats et décisions aux seul.e.s élu.e.s, et à redevenir acteurs.trices pour co-construire la Société dont nous rêvons.

Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie et leur équipe

ET DEMAIN…

C’est au nom de toute l’équipe de Faire mieux ensemble que je vous présente mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2021. je vous souhaite simplement d’être heureux et de prendre soin de vous.
J’ai une pensée particulière pour les restaurateurs, les cafetiers, les propriétaires de discothèques, pour tout le monde de la culture, pour notre cinéma la Bobine, qui restent fermés malgré tous les efforts fournis pour accueillir les gens en toute sécurité.
Je voudrais aussi souligner le travail des personnels soignants, des employés municipaux et associer à mes pensées toutes les personnes qui œuvrent sans relâche au soutien des plus précaires, associations, travailleurs et bénévoles.
Pour l’année qui vient, mon travail de conseiller municipal va consister à être sérieuse et impliquée pour rester attentive et apporter ma vision de Quimperlé pour demain.
Avec mon collègue et ami M. Victorin Savin nous allons mettre en place des rendez-vous citoyens pour consolider la relation née avec les Quimperlois et les Quimperloises pendant la campagne des municipales.
Chacun pourra y participer et s’exprimer.
Enfin, je souhaite ici soulever 2 points importants :
-A Quimperlé dorénavant lorsque l’on roule à 36km/h, on est considéré comme un délinquant et verbalisé sévèrement. devoir rouler à 30km/h entre le quai Brizeux et la gare, vous paraît-il judicieux ? où est ce juste un moyen de s’enrichir en verbalisant les «délinquants» routiers ??
– devra-t-on faire la queue à Lorient pour se vacciner contre la Covid, ou bien verra-t-on un lieu de vaccination se mettre en place rapidement sur le pays de Quimperlé qui compte, pour rappel, plus 57000 habitants.
Très bonne année à tous!

Anne Daniel, Sylvain Victorin-Savin et leur équipe

Octobre 2020

SALLE DE SPECTACLE A QUIMPERLE : LE HARAKIRI COMMUNAUTAIRE

Le dernier conseil municipal, en présence de Sébastien Miossec venu présenter aux nouveaux élus l’intercommunalité, ses organisations, ses projets, m’a donné l’occasion d’aborder une nouvelle fois, le futur Conservatoire de musique et de danse.
Sans revenir sur le choix de l’emplacement en lieu et place du Centre Guéhenno, dans l’échange que j’ai pu avoir avec le Président de Quimperlé communauté, j’ai réitéré une demande concernant la salle d’audition dont la jauge a été fixée à 250 places.
Dans le projet communautaire accepté par Michaël Quernez, cet auditorium sera dédié au seul Conservatoire.
Aucune autre utilisation ! Une solution différente a pourtant été avancée : pousser la jauge jusqu’à 500 places, et partager son utilisation avec d’autres spectacles, notamment en coopération avec Quimperlé dans le cadre d’une politique culturelle élargie.
En ce 24 septembre 2020, je m’en suis ouvert à Sébastien Miossec : « le dernier mot est-il dit ? Peut-on encore améliorer ce projet pour édifier sur la ville-centre une véritable salle de spectacles pour Quimperlé ? »
La réponse de Sébastien Miossec a été sans aucune ambiguïté : « Le dernier mot est dit, oui. Le projet est totalement arrêté. Il n’est pas question d’aller plus loin. »
Seul face à Sébastien Miossec, j’ai espéré une réaction des autres élus ; ni le Maire, ni aucun autre élu ne m’a rejoint. Le harakiri communautaire est effectif. Dommage pour Quimperlé et les Quimperlois.
Sur chacun des dossiers que le Conseil municipal aura à traiter durant sa mandature, dans le respect des résultats des élections municipales de mars dernier, je resterai un élu libre d’exprimer ce que je pense, sans langue de bois, je resterai un élu vigilant pour tirer à temps la sonnette d’alarme, mais je resterai aussi un élu constructif : le seul but, l’intérêt général.

Alain Kerhervé et les membres de son équipe

ENSEMBLE AGISSONS LOCALEMENT POUR PRÉSERVER NOTRE HUMANITÉ ET LA PLANÈTE BLEUE

À l’occasion des élections municipales de mars dernier, 60 organisations nationales se sont réunies pour proposer 32 mesures destinées à encourager la transition écologique, solidaire et démocratique dans l’action publique locale.
– À l’échelle du pays de Quimperlé, un collectif d’acteurs associatifs s’est ainsi constitué et a invité les élu·e·s du territoire à co-construire des politiques locales qui
intègrent bien les impacts à long terme de l’urgence climatique et sociale.
– Convaincu·e·s qu’il est indispensable de prendre en compte les enjeux de transition écologique, solidaire et démocratique pour répondre concrètement aux défis du changement climatique, de la biodiversité, des inégalités sociales et de la démocratie participative, nous avons tout naturellement décidé, pendant la campagne électorale, de nous engager à mettre en œuvre 19 mesures adaptées aux spécificités de notre cité.
– Une fois élu·e·s et pour nous assurer de la mise en œuvre concrète de ces dernières, nous avons proposé au dernier conseil municipal de créer « une commission extra-municipale du temps long », instance de démocratie participative et de co-construction prévue par le Pacte pour la Transition.
– Paritaire, elle sera composée de 8 conseillers municipaux dont trois issus des oppositions municipales, et de huit membres des associations quimperloises signataires du Pacte. Selon les sujets débattus, des élu·e·s et des associations du pays de Quimperlé pourront également être conviées venant ainsi enrichir les discussions.
– À la suite des projets et des politiques publiques que nous avons portés ces six dernières années,nous voulons ainsi avec eux, avec vous, poursuivre le travail engagé, expérimenter, innover, pour bâtir une ville citoyenne, attractive et solidaire, fière de son histoire et résolument tournée vers « l’avenir commun ».

Uni·e·s pour Quimperlé
avec Michaël Quernez – majorité municipale

QDE, LE BON SENS PRÈS DE CHEZ VOUS.

Impliqué pour le bien-être de toutes et tous, QDE propose et défend les évolutions bénéfiques à l’intérêt général, mais craint les dérives technologiques, souvent mortifères pour la Planète (écologie, environnement) et pour l’Humanité (santé).
Ainsi le gouvernement veut lancer dans la précipitation, le déploiement de la 5G, alors que les études officielles d’impacts sanitaires, écologiques,
environnementaux, sociétaux, ne seront publiées qu’en 2021 ! À notre demande, lors du Conseil Municipal du 24 septembre, tou-te-s les élu-e-s (sauf 1 abstention) ont voté pour un moratoire sur la 5G.
Conscients des difficultés économiques des commerçants, nous avons voté pour les aides financières, tant au niveau municipal que communautaire. Également, nous appelons à privilégier les « commerces de proximité », à soutenir les « circuits courts » (productions locales) et les produits « bio ».
Malgré notre opposition, le Maire a acheté le 09 juillet 2020, pour 65K€, une maison (venelle de St Colomban), dans le but de la détruire au prétexte d’un « point de vue » sur le pont-fleuri ; nous réaffirmons que cette habitation doit avoir une destination plus utile, un projet à définir collectivement, accepté par les riverains.
Nous persistons à dénoncer la reconstruction du complexe municipal tennistique, aux motifs qu’un seul Club utilise la structure et surtout que la somme de 1 887 000 € est à la charge du Contribuable, dont 1 152 000 € pour les Quimperlois !
Dans les cantines scolaires, il y a urgence à proposer une alimentation « bio », produite localement, préparée à Quimperlé.
Le « monde d’après » doit être meilleur que le « monde d’avant ».
Nous y veillerons, pour et avec vous.

Eric Saintilan, Sonia Ollivier, Michel Tobie et leur équipe

REGARDONS LES CHOSES EN FACE

Tout d’abord, au nom de toute l’équipe faire mieux Ensemble, je veux souhaiter une bonne rentrée à tous les enfants, collégiens, lycéens, les enseignants et tout le personnel des écoles de Quimperlé. En cette période particulière, contraignante et un peu anxiogène pour chacun, tâchons de respecter les consignes sanitaires et, faisons le pari d’en finir très bientôt et de retrouver le plaisir de se sentir enfin à nouveau libre… « Comme avant » !
Pendant la campagne électorale nous avons mis en avant les soucis d’incivilité, de sécurité, et de tranquillité publique qui empoisonnent la vie des quimperlois.
Je suis très souvent interpellée à ce sujet.
Force est de constater qu’il y a du mieux, en tous les cas dans certains quartiers et à certaines heures, mais, est ce suffisant ?
Face à l’exaspération de certains habitants, il devient urgent de réfléchir à des solutions pérennes et innovantes pour favoriser le dialogue et éviter ainsi l’escalade.
La lutte contre les trafics et la consommation de drogue, les dégradations, l’alcoolisation sur la voie publique, les dépôts d’ordures inopportuns ou encore les déjections canines, doit être poursuivie, et même, devenir une priorité.
Nous voulons nous sentir bien dans notre jolie cité, nous voulons pouvoir nous promener sereinement le soir, nous (les femmes) voulons porter les vêtements que nous voulons.
On ne peut apprécier un beau cadre de vie que si l’on s’y sent en sécurité.
La prévention de la délinquance doit être au coeur des préoccupations de nos élus parce que Quimperlé doit rester une ville douce à vivre et ainsi attirer de nouveaux habitants qui sauront reconnaître le charme et les atouts qui sont les siens.

Anne Daniel, Sylvain Victorin-Savin et leur équipe

Janvier 2020

QUIMPERLÉ, VILLE D’ART, D’HISTOIRE, DE PATRIMOINE ET DE CULTURE

L’année 2019 s’est achevée par une excellente nouvelle : l’obtention du label « Pays d’Art et d’histoire ».

La reconnaissance d’un travail de très longue haleine menée par des municipalités successives et animé et coordonné ces dernières années par Quimperlé communauté. Un label national qui va à n’en pas douter s’avérer être un incontestable atout pour valoriser les patrimoines vivants, bâtis et naturels de notre territoire, le rendre encore plus agréable à vivre et attractif.
Cette année encore Quimperlé va donc vivre au rythme de ses événements culturels et des actions de médiation pour rendre accessible à tous les publics, le riche patrimoine de notre cité. Avec pour objectif de répondre aux engagements que nécessite le label, Quimperlé se doit en effet de mener une politique encore plus ambitieuse de sensibilisation des habitants, des visiteurs et du jeune public à la qualité du patrimoine, de l’architecture et du cadre de vie. Un véritable projet d’éducation artistique et culturelle que nous bâtissons avec de nombreux partenaires associatifs et institutionnels.

Ainsi, pour la grande exposition de l’été 2020, nous avons choisi de présenter une rétrospective des œuvres de l’artiste quimperlois Xavier Krebs à la Chapelle des Ursulines, la Maison des Archers et la médiathèque. Enfant du pays, né en 1923 à Quimperlé et mort à Montauban en 2013, Xavier Krebs puise ses premiers souvenirs sur notre territoire, dont les premières visions sont marquées par les couleurs des voiles, la transparence de l’eau, les paysages entre terre et mer. Il quittera la Bretagne à 17 ans pour y revenir 10 ans plus tard travailler comme émailleur aux faïenceries Keraluc. Il sera alors le premier à introduire l’abstraction et réalisera une œuvre singulière aux couleurs vibrantes, dont l’influence bretonne est omniprésente.

Sa famille est ancrée dans l’Histoire de Quimperlé, du Barzaz Breizh écrit par son aïeul théodore Hersart de La Villemarqué aux paysages à l’aquarelle de son père ou de sa tante, Marguerite Paulet. Le parcours de l’exposition racontera ces ancrages et les cheminements artistiques de xavier Krebs dans toute leur multiplicité.
Nous aurons grande fi erté de révéler au grand public l’oeuvre de cet artiste dont la création contemporaine a trouvé son inspiration et sa naissance sur notre territoire et à travers nos paysages. Une plongée dans l’abstraction, la contemplation et la méditation par l’art à partager sans modération.
En attendant ce beau moment de partage et d’émotion nous vous souhaitons à tou·te·s et à tous, une année sereine et lumineuse.

Quimperlé en Marche, majorité municipale

UNE VISION DIFFÉRENTE

Ilot Rue Leuriou, Centre Guéheno, ancienne école d’infirmière, espace de Kerjégu, les divers équipements structurants qui apparaitront vont changer radicalement et durablement toute cette partie de la ville dans un futur très proche.

En effet, sur ces emplacements sont prévus :

  • – une Résidence inclusive (dont 24 logements principalement pour adultes handicapés et personnes âgées),
  • – un nouveau Conservatoire de danse et musique
  • – une Maison des Services Publics (MSAP)

Il est donc très important de réfléchir à leurs implantations d’une façon intelligible et pertinente.
Actuellement, la Municipalité Quernez envisage d’installer le conservatoire avec un parking souterrain de 25 places et un auditorium réservé au seul conservatoire sur l’emplacement actuel du centre Guéhenno et la Maison des services sur l’emplacement de l’ex-école d’infirmière rue de l’hôpital Frémeur, ce qui est totalement incohérent.

Nous proposons une toute autre articulation beaucoup plus pragmatique avec un regard plus global :
Nous soutenons le choix de l’ilot Leuriou pour construire la Résidence Inclusive parce que ce qu’il dynamisera ce quartier qui en a besoin.
En revanche, pour nous, la Maison des Services (MSAP) devra se situer en lieu et place de l’actuel Centre Guéhenno et non dans le bas de la rue de l’hôpital Frémeur.
Sa proximité immédiate avec la Résidence Inclusive, en plein cœur de la haute ville, sera, de ce fait, une localisation beaucoup plus accessible et judicieuse
Le futur conservatoire de musique et de danse (et une vraie salle de spectacle de 500 places à disposition de tous les Quimperlois, que nous préconisons) pourra être accueilli sur le site de l’ex-école d’infirmières, d’autant plus que l’on peut utiliser la configuration géographique exceptionnelle de l’espace Kerjégu en forme d’amphithéâtre naturel pour y aménager une scène extérieure avec gradins pouvant accueillir spectacles et évènements musicaux, théâtraux…

L’ensemble Conservatoire Amphithéâtre et médiathèque formant un espace cohérent et bénéficiant du parking Winston Churchill situé à côté.
Quimperlé pourrait prendre à sa charge la différence pour augmenter la jauge de l’auditorium de 250 places et passer ainsi d’un auditorium à une véritable salle de spectacle dont notre ville centre a besoin.

Cette salle pourrait s’inscrire dans un partenariat culturel avec les salles existantes sur l’interco.

Toutefois, rien ne doit se faire sans la consultation et la validation formelle des Quimperlois.

Meilleurs voeux à toutes et à tous !

Alain Kerhervé, Marc Duhamel, Serge Nilly et Soazig Cordroc’h

Octobre 2019

POUR QUE LES MENTALITÉS CHANGENT
POUR L’ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

La Ville de Quimperlé a fait le choix de s’engager de manière volontariste dans la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes en intégrant depuis plusieurs années des mesures visant à diminuer les inégalités au sein de la collectivité et en signant, le 8 mars 2018, la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Cet engagement en faveur de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes s’est traduit par l’intégration de ce principe dans nombre d’événements ou actions concrètes mis en œuvre par la municipalité depuis le début du mandat.

Ainsi nous avons créé les RD V « Sous les paupières des femmes », qui, autour du 8 mars, permettent de mettre en valeur les actions des femmes, nous nous sommes également attachés à proposer des tarifs attractifs afin de permettre l’accès à la culture au plus grand nombre et ainsi être plus égalitaires face aux loisirs, que ce soit pour le cinéma (tarif unique de 4€ pour événements organisés par la ville) ou les spectacles (3,5,8 € et 12 sur place) ou encore la carte unique à 10€ mise en place dans les médiathèques du territoire. Nous avons par exemple créé un vestiaire dédié aux sportives au stade Alexis Toulliou…

Pour ce qui est de notre fonctionnement interne, un gros travail a été fait pour normaliser les horaires atypiques de certains métiers comme celui des agents d’entretien et la mise en place de nouvelles règles RH a permis la mixité systématique des jurys de recrutements. Nous sommes également attentifs à la féminisation des métiers dits masculins, et inversement. En cela, la campagne et la création d’un logo « Nos métiers n’ont pas de sexe » élaborés en partenariat avec Quimperlé Communauté participe grandement à ces changements de mentalités tout comme la sensibilisation du personnel encadrant à la politique de genre et d’égalité.

Toutes ces actions sont valorisées dans le premier plan d’actions Egalité qui a été proposé au conseil municipal du 3 octobre avec de nombreuses nouvelles actions dans les domaines aussi divers que le cadre de vie, le social, l’éducation, la culture, le sport, le milieu associatif… Pour que les mentalités changent et que l’égalité progresse !

Quimperlé en Marche, majorité municipale

LE BLEU NE CACHE PAS LA MISÈRE

A l’heure de l’inauguration du chemin bleu d’un coût de près de 400 000 € TTC (dont les illuminations ne seront bien sûr visibles que de nuit…) de bien vilaines « verrues » s’offrent à nos yeux toute la journée… et gâchent honteusement l’attractivité de notre cité.

Pour n’en citer que quelques-unes : l’ex agence bancaire « CIC » quai Brizeux incendiée et abandonnée en l’état ; l’ex garage « FIAT » route de Lorient, complètement délabré, avec ses vitrines misérables ; l’ex café « Chez Jeannine » rue de l’hôpital Frémeur et ses étais barrant la route depuis plus de 6 mois ; l’ex magasin de la rue Savary avec ses fenêtres cassées et refuge de pigeons ; sans oublier l’ex garage « Le Ny de Noges » dont il faudra, si rien n’est fait, traverser les ruines… pour accéder à ce « chemin bleu » présenté comme LA réussite de cette mandature.
Car celui qui visite Quimperlé ne voit pas les lumières bleues mais contemple la laideur de ces bâtiments laissés à l’abandon et la saleté des coins poubelles… Les fleurs ne cachent pas la misère…

Mais voilà, pour réparer ou faire réparer par leurs propriétaires ces lèpres urbaines il faut une volonté du maire ! Ce qui, visiblement, n’est pas à l’ordre du jour.

Alain Kerhervé, Marc Duhamel, Serge Nilly et Soazig Cordroc’h

Juillet 2019

ENVIRONNEMENT : AU QUOTIDIEN AGISSONS ENSEMBLE

Si la protection de la biodiversité est une exigence de nos concitoyens, sa mise en œuvre par la collectivité demande une adaptation de nos pratiques dans l’entretien des espaces publics. La Ville de Quimperlé est passée au zéro-phyto depuis 2017. Et si tout le monde salue le retour des coquelicots dans la ville, des voix s’élèvent parfois contre les pissenlits dont les fleurs font pourtant le bonheur des abeilles. Il nous faut désormais plus de tolérance pour les mal nommées «mauvaises herbes», signe d’un environnement préservé. Le service espaces verts a mis en place une nouvelle gestion, dite différenciée, pour répondre à la fois aux attentes des Quimperlois et aux enjeux écologiques.

Lieu symbolique, le cimetière est en cours de végétalisation et les entre-tombes inaccessibles au désherbage mécanique sont recouvertes d’une résine pour limiter la pousse des adventices. Ailleurs, Place Lovignon notamment, c’est une expérimentation de fleurissement des pieds de murs qui est en cours avec la collaboration active des riverains. À terme, cela nous permettra de conjuguer esthétique et efficacité écologique. Des insectes plus nombreux nourrissent aussi une chaine alimentaire indispensable à nos rivières.

La gestion de l’arbre est également l’objet de toutes nos attentions. Dès 2020 va être mis en place un plan pluriannuel de gestion, en collaboration avec un arboriste et Bretagne Vivante, notre interlocuteur depuis plusieurs années. Car en ville l’arbre souffre et a besoin d’être choisi, planté et élagué avec soin pour faire face aux contraintes d’un environnement hostile. Un arbre mal adapté a une longévité moindre. À Quimperlé, cette prise de conscience environnementale est également citoyenne. Dans les quartiers des habitants prennent à leur charge des espaces délaissés pour en faire des lieux de convivialité. D’autres participent à des journées de sensibilisation, comme le désherbage du cimetière. Des jeunes consacrent leur temps libre à collecter les déchets dans les parcs.

C’est cette volonté commune qui nous a incités à concourir pour la 4e fleur. Ce label est avant tout une démarche d’excellence. Et si le fleurissement estival est le point d’orgue de l’année mettant en avant le savoir-faire de nos jardiniers, c’est la manière dont nous gérons notre cadre de vie qui sera jugée. Un cadre de vie qui a besoin de l’engagement de chacun d’entre nous pour que de bonnes pratiques installent définitivement les coquelicots dans notre cité.

Quimperlé en Marche, majorité municipale

LES QUIMPERLOIS ONT LE DROIT DE DONNER LEUR AVIS !

L’aménagement du centre-ville historique appelle de notre part certaines remarques de fond. Fondamentalement, cet aménagement ne peut être qu’un projet d’ensemble avec une vision globale. Il n’est pas sain de vouloir le faire valider par tranches, considérant ainsi qu’il sera mieux digéré par les Quimperlois. Ce projet global aurait dû, pour être compréhensible, identifier ce qui sera nouvellement créé ou aménagé, mais aussi déterminer la nouvelle utilisation des locaux libérés : que deviendra l’ancien conservatoire ? Que faire du terrain des anciennes fonderies Rivière ?

Le projet multi-tranches que le Maire propose n’est pas partagé par les Quimperlois. Le déménagement du conservatoire de danse et de musique nous est imposé sans concertation, même chose pour la déconstruction-reconstruction du bâtiment « sport des îles » (alors que d’autres options plus novatrices existent), tout cela avant d’avoir une vision claire et efficace du devenir des Halles alors que tous ces projets sont liés.

Ne pas confondre vitesse et précipitation, c’est la sagesse ignorée par la municipalité Quernez. La plupart des actions envisagées sont soumises à la demande de subventions pour lesquelles nous n’avons aucune certitude sur l’attribution de tout ou partie. La réflexion la plus élémentaire qui est la nôtre serait d’attendre ce retour de la Région avant d’engager ces actions.

Depuis le début de ce projet, les Quimperlois n’ont pas été consultés. Lors des réunions publiques organisées par la majorité municipale, ils sont juste mis devant le fait accompli. Nous avons souligné à plusieurs reprises ce déficit de prise en compte de l’avis des Quimperlois. Un projet différent existe pour l’aménagement du centre-ville, et il appartient à la population de choisir en connaissance de cause. Nous avons fait une proposition de Référendum d’Initiative Communal (RIC) partant du principe qu’un tel projet global devait avoir l’approbation de la majorité des Quimperlois. Cette proposition de RIC, le Maire l’a rejetée.

Pour que la démocratie s’exprime, ce projet aurait dû être différé afin de permettre aux candidats aux élections municipales de mars 2020 d’inscrire dans leur programme leurs visions du Quimperlé de demain. Les électeurs auraient fait leur choix ! Le Maire a refusé aux Quimperlois le droit de choisir !

Martine Brézac, Alain Kerhervé, Françoise Cordroc’h, Marc Duhamel, Yvette Bouguen, Serge Nilly.

Avril 2019

POURSUIVRE NOS EFFORTS POUR REDYNAMISER NOTRE CENTRE-VILLE

Des commerces vides, des logements vétustes ou non adaptés aux besoins des familles. Les villes moyennes de notre pays sont malheureusement très nombreuses à connaître ces difficultés. L’AMI, (Appel à manifestation d’intérêt) de la région bretagne vise à soutenir les communes qui s’engagent notamment à lutter contre la vacance de ces logements et commerces.

Des réaménagements urbains d’importance ont déjà redonné un nouveau visage à notre cité. La gare et son pôle multimodal, le rond-point du pont de Moëlan, le carrefour Arthur Courtier facilitent l’accès à la haute-ville. L’aménagement des berges de l’Isole, la réhabilitation de l’Hôpital Frémeur ont mis en valeur le cadre de vie et le patrimoine historique quimperlois.

Il nous faut aujourd’hui aller plus loin et répondre aux évolutions de notre société en matière de consommation, de déplacements et de loisirs ainsi qu’aux défi s du vieillissement et du handicap. En haute ville, la Maison de service Au public, avec la réhabilitation de l’ancienne clinique de l’Humeur, permettra de regrouper de nombreux services dans le domaine de l’emploi, des prestations sociales, familiales, en direction de la jeunesse et de la vie associative et poursuivra la mise en valeur de l’espace Kerjégu.

Le centre Guéhenno libéré laissera la place au nouveau conservatoire de musique et de danse, permettant ainsi la recomposition urbaine et paysagère du quartier et le renforcement de son attractivité commerciale avec la réhabilitation de la rue Génot. La requalification du cœur d’îlot Leuriou prévoit une résidence service de 24 logements adaptés aux personnes âgées autonomes et handicapées, aux jeunes travailleurs, une salle associative, une traversée piétonne vers la rue de Mellac et du stationnement.

En basse ville, la redynamisation des halles s’accompagnera de la rénovation des friches commerciales de la place Hervo avec, à la place de sports des Iles et de la Vieille Bretagne, deux locaux commerciaux et six logements. Quant au Chemin bleu de l’artiste Yann Kersalé, il va se poursuivre sur les sites du pont Fleuri, de l’ancien pigeonnier situé derrière l’office de tourisme, et de la rue des abattoirs. Enfin, en entrée de centre-ville et hyper-centre, la reconfiguration de la rue de pont Aven en accompagnement d’une opération d’habitat au cœur de l’îlot saint-Yves et l’aménagement des zones 30, participeront à un meilleur partage des différents modes de déplacement.

Adoptée à l’unanimité du conseil Municipal, notre candidature à l’AMI permet d’espérer un financement conséquent pour ce projet global qui dessinera le Quimperlé de demain. Et pour lequel nous travaillons d’arrache-pied

Quimperlé en Marche, majorité municipale

LES QUIMPERLOIS DOIVENT POUVOIR S’EXPRIMER

Les Quimperlois ont appris par la presse que le nouveau conservatoire de musique et de danse s’installera à la place du Centre Guéhenno.

Il est important de rappeler que depuis plusieurs années, le Maire a laissé planer la possibilité d’un choix entre la haute-ville ou le maintien d’un tel équipement en basse-ville. Pour accréditer cette alternative, la ville s’est offert le terrain en bord de l’Isole sachant qu’il se situe en zone inondable. Les Quimperlois ont été trompés. Au-delà même du positionnement de ce nouvel établissement culturel dont le coût dépassera in fine les 9 Millions d’euros, ce qu’il convient de retenir, est que cette décision a été prise par Quimperlé communauté.

Un tel projet d’envergure dont l’emplacement est essentiel pour la basse-ville a été décidé :
> sans consulter les Quimperlois(es), mais en affirmant le 28 janvier devant une soixantaine d’habitants réunis pour évoquer l’avenir des Halles de la basse-ville qu’aucune décision n’était encore prise
> sans prendre en compte la position des élus Quimperlois, et notamment notre proposition de faire un choix en toute connaissance sur les deux sites annoncés, par un Référendum d’Initiative Communale des électeurs quimperlois.

Ce projet mérite d’être reconsidéré. Refuser une telle proposition, c’est dénier le droit aux Quimperlois de s’investir dans l’avenir de notre cité. Michaël Quernez affirme qu’il appartient au président de Quimperlé communauté de tout décider sur ce nouvel équipement, y compris le moment ou nos citoyens doivent être informés. En agissant ainsi, le Maire n’exerce pas toutes ses obligations envers les Quimperlois. Est-ce la seule fois ? non.

L’été dernier, Michaël Quernez ignorait l’installation future d’un établissement de Triscalia sur notre territoire. C’est nous, élus d’opposition, qui l’avons informé. En Conseil municipal, sur ce sujet, une nouvelle fois, le Maire considère que ce problème concerne exclusivement l’intercommunalité, impliquant à son avis une “nécessaire confidentialité”. La ville de Quimperlé ne peut accepter que des domaines aussi importants ne soient pas « partagés » avec la ville-centre. Alors que nous regrettons amèrement le départ de “la palourdière”, nous voyons tout l’intérêt que doivent porter les élus quimperlois sur tous les sujets concernant notre ville.

Le Maire ne peut se laisser dessaisir de responsabilités essentielles concernant l’attractivité de la ville-centre. L’intercommunalité doit rester un outil au service des communes, pas l’inverse.

Alain Kerhervé, françoise Cordroc’h, Marc Duhamel, Serge Nilly.

Janvier 2019

SE BATTRE DE TOUTES NOS FORCES POUR LE COMMERCE DE CENTRE-VILLE

En 2014, nous avons hérité d’une situation délicate aux halles. Dans un contexte de crise économique, si quelques belles réussites ont permis à des commerçants de créer leur propre boutique, d’autres ont quitté la profession (retraite, maladie, liquidation judiciaire). Les candidats à la reprise se sont faits rares, malgré nos efforts pour les rendre plus attractives.

Dès 2014, nous avons réuni les commerçants pour revoir le règlement intérieur : horaires d’ouverture, travaux d’amélioration des locaux, présence quotidienne du régisseur. Nous avons maintenu des loyers bas : 4,67 % de hausse lors du mandat précédent, 1,69 % entre 2015 et 2018. Le prélèvement mensuel a remplacé des paiements trimestriels trop lourds et permis d’apurer les dettes.

Aujourd’hui, il est temps de donner une nouvelle identité à ce lieu apprécié des Quimperlois. Nos halles doivent s’adapter aux nouveaux modes de consommation, devenir la locomotive du commerce de la basse-ville, s’intégrer dans un parcours de consommation qui prendra aussi en compte nos marchés et l’offre de proximité.

Cette perspective est un virage à ne pas manquer. Un cabinet d’experts nous accompagnera dans la co-construction de ce projet avec les commerçants et les consommateurs. Il nous faut densifier l’offre commerciale en centre-ville. Car la dégradation des commerces ne date pas d’aujourd’hui. Nous avons aussi engagé une démarche d’acquisition de friches notamment grâce à un fonds de concours de Quimperlé communauté. Place Hervo, fin 2020, deux commerces et des logements prendront la place de “Sports des îles” et de “La Vieille Bretagne”.

Si la Ville ne peut acquérir toutes les friches commerciales, souvent abandonnées par les propriétaires, notre engagement a donné un signal fort et encouragé des rénovations dans le secteur privé. En 2017, on a compté 17 ouvertures commerciales pour 10 fermetures. Ce mouvement s’est poursuivi en 2018. Une concertation a été également engagée avec les propriétaires de la rue Savary pour favoriser l’installation d’artistes grâce à des baisses de loyers. Un flyer « parcours des créateurs » guide les touristes entre les deux pôles de notre centre historique.

Enfin, depuis le début du mandat, le magazine municipal et notre page Facebook présentent chaque nouvel arrivant afin de l’intégrer au mieux aux autres commerces de proximité. Car c’est bien ce petit commerce qui fait l’attractivité des centres urbains.

Quimperlé en Marche, majorité municipale

NOS MEILLEURS VOEUX POUR 2019

Les évènements de la fin d’année 2018 nous ont amené à nous poser tous des questions. L’action de l’équipe municipale en place est-elle suffisamment lisible et répond-elle à l’attente des Quimperlois ?

Il faut nous pencher rapidement sur quelques sujets importants pour Quimperlé tout d’abord nos transports en commun : ils ne sont pas adaptés aux besoins et aux habitudes des habitants. Nous demandons la gratuité de ce service.

Cette première question mériterait d’être complétée par le déploiement d’un plan de déplacement doux pour la ville. Ce plan permettrait de mieux répartir l’espace public entre les utilisateurs. Encore trop de trottoirs sont utilisés par des voitures gênant les parents avec poussette ou les personnes en situation de handicap. Par ailleurs, la place du vélo pourrait largement être améliorée. A quand de véritables pistes cyclables dans le pays de Quimperlé ?

Notre ville souffre d’un déficit récurent de l’attractivité de son centre-ville. De nombreux commerces de proximité, qui le plus souvent proposent des produits de qualités sont aujourd’hui menacés. Il est plus que temps d’avoir une véritable ambition pour nos halles (commençons par la gratuité pendant un an pour tous les commerçants des halles). Si elles sont abandonnées comme aujourd’hui, il est impossible d’avoir une politique de développement de notre centre-ville !

Notre équipe espère que ces projets porteurs nous aideront à mieux vivre dans notre cité ! Nous souhaitons à tous les Quimperlois une excellente année 2019.

Erwan Balanant, Martine Brézac, Alain Kerhervé, Françoise Cordroc’h, Marc Duhamel, Yvette Bouguen, Serge Nilly.

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