Cependant, loin d’être d’une rétrospective, l’exposition témoigne d’un travail toujours en mouvement, dessinant un itinéraire artistique et intellectuel riche des questions fondamentales qui inspirent l’humanité depuis toujours. Laissant le regard libre, Fedorenko n’impose aucune vérité mais affirme haut et fort que l’art est la forme sensible de la connaissance
Chapelle des Ursulines, Avenue Jules Ferry
Ouvert tous les jours sauf le lundi
En mai, juin, septembre, octobre : de 13h à 18h
En juillet, août : de 10h30 à 18h30
Les textes de l’exposition sont traduits en anglais et en breton.
Gratuit : le premier vendredi de chaque mois et pour les -25 ans, les demandeurs d’emploi et bénéficiaires des minimas sociaux, les personnes en situation de handicap + 1 accompagnateur, les détenteurs de carte ICOM et les enseignants
Tarif plein : 6 €
Autour de l’exposition
Les visites
Découvrons ensemble la singularité du travail au long cours de Nicolas Fedorenko.
Tous les vendredis à 11h à la Chapelle des Ursulines
Durée : 45 minutes
Tarif : 2 €, après acquittement du droit d’entrée.
Tous publics, sans réservation, dans la limite des places disponibles
Les jeudis, samedis et dimanches en juillet-août à 14h30
Chapelle des Ursulines
Tarif : gratuit, après acquittement du droit d’entrée.
Tous publics, sans réservation, dans la limite des places disponibles
Chapelle des Ursulines
Tous publics à partir de 7 ans
Tarif : 4 € après acquittement du droit d’entrée.
Sur réservation : culture@quimperle.bzh
Dans la limite des places disponibles
Des évènements
Les dimanches 6 juillet et 26 octobre à 15h
Chapelle des Ursulines
Tarif : gratuit. Tous publics, sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Poésie théâtralisée à partir des poèmes de l’artiste congolais Sony Labou Tansi
Vendredi 25 juillet à 19h
Chapelle des Ursulines
Durée : 45 minutes
Tarif : gratuit
* Visite de l’exposition possible jusqu’à 19h
Samedi 20 et dimanche 21 septembre de 10h30 à 18h30
Visite libre et gratuite
L’aboutissement d’un travail de seize années auprès du peintre Charles Belle interrogeant la place de la création dans la vie d’un artiste.
Mercredi 22 octobre 20h30
Cinéma La Bobine
Tarif : 4,50 €
Vendredi 24 octobre à 18h
Médiathèque
Durée : 1h30
Tarif : gratuit
Tous publics à partir de 12 ans
Sans réservation, dans la limite des places disponibles
En écho à l’exposition
Graphisme d’Alain Le Quernec.
Editée par la Ville de Quimperlé, en partenariat avec L’Espace Artbausa Crozon à l’occasion de l’exposition.
Tarif : 7 €
Et aussi
Du 30 août au 28 septembre 2025 à l’Espace Artbausa Crozon.
5 rue Lamartine, 29160 Crozon
artbausa.com
Capsules sonores – Fedorenko parle de ses œuvres
Capsules réalisées
par Radio BOA
Comme il le dit lui-même souvent, Fedorenko aime jouer avec les mots. L’exposition qui épouse le parcours d’une vie de « peintre » pleine de contrastes fait écho à cette acrobatie des mots. À la Chapelle des Ursulines, il ne s’agit pas d’une rétrospective ni seulement de peinture.
La peinture, comment l’entend l’artiste, embrasse toutes les formes plastiques au-delà du seul support de la toile ou du papier : estampe, sculpture, céramique…
L’exposition ne montre pas non plus un parcours artistique clos. L’artiste y présente une œuvre réalisée spécialement pour l’exposition, Incertitude, pièce maîtresse combinant
toutes ses pratiques comme une synthèse percutante d’un parcours de création artistique.L’itinéraire d’une vie, c’est d’abord celui des apprentissages où se combinent les influences des maîtres du passé et les expérimentations artistiques portées par l’air du temps, où l’artiste se confronte à la matière qu’elle soit peinture, bois, terre ou métal.
Comme pour les classiques, la peinture de Fedorenko relève du récit sans pour autant s’enfermer dans une narration littérale, biblique ou autre. Elle compose autour des thèmes une sorte de langage fait de signes ou d’objets pour saisir le regardeur et lui parler du temps qu’il vit.
Passant de l’abstraction à la figuration, l’artiste porte sur le monde un regard dont la radicalité franche ou dissimulée ne cesse de se déployer. Le visiteur en prendra pour preuve Incertitude, œuvre centrale de l’exposition, qui éclot aux Ursulines après une incubation plus que décennale.
Fedorenko ne donne pas de leçons mais il faudra bien convenir en parcourant l’exposition que l’art est à la fois périlleux et réjouissant, car il ne peut se désintéresser du monde comme il va.
Philippe Ifri, commissaire de l’exposition